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16 août 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1483 - 1485

algerieAlgérie, première moitié du XXème siècle :

Dans le premier tiers du XXème siècle, à la différence des autres possessions françaises, l’Algérie relève du ministère de l’Intérieur et compte une forte population européenne. En outre, ses gisements de pétrole et de gaz peuvent assurer l’indépendance énergétique de la france. Pour la métropole, l’Algérie est donc un sujet particulièrement sensible.

En Algérie, trois mouvements nationalistes se sont développés. Leurs positions varient de la demande d’une véritable intégration pour les musulmans à la revendication d’indépendance. En 1943, ils s’unissent : leur « Manifeste du peuple Algérien » réclame la constitution d’un Etat indépendant. L’agitation gagne. Le 8 Mai 1945, une émeute à Sétif fait 103 morts parmi les Européens et 5000 parmi les Algériens. L’adoption, en 1947, d’un nouveau statut pour l’Algérie n’apaise pas les tensions : un million d’Européens bénéficient d’une représentation égale à celle des neuf millions de musulmans. Les indépendantistes, dirigés par Messali Hadj, se radicalisent et lancent le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques, le M.L.T.D. Quelques militants – Boudiaf, Bitat, Belkacem Krim, Aït Ahmed, Ben Bella et Khider – souhaitent inaugurer la guérilla. Ils fondent un comité révolutionnaire, d’où émerge bientôt le Front de Libération Nationale, le F.L.N.

Empire Ottoman – Turquie, première moitié du XXème siècle :

En 1900, Charles C. Torry est un Archéologue ayant récemment terminé ses études à la prestigieuse université de Yale. Or, à ce moment là, celle-ci lui commande de se rendre sur un site mésopotamien appelé Bastan el Sheik par les autochtones. Et là, il est le premier à recenser les vestiges de l’antique cité d’Akart.

En 1901, les frères Gustave et Alfred Korte se trouvent sur le site archéologique de Gordion. Ils sont en train de fouiller cinq tumulus – sur les 80 qui y apparaissent -, et découvrent que c’est à cet endroit que le souverain Gordias a fondé la mythique dynastie phrygienne.

En 1903 C. Fuher et H. Hilpretch entament leurs fouilles sur le site de l’ancienne cité d’Akkad. Ce sont alors les premiers à relever qu’une ziggourat a été construite à cet endroit sous le règne de Naram-Sin. Ils sont ensuite rejoints par le savant Allemand Robert Koddewey, qui émet bientôt l’hypothèse selon laquelle ils ne seraient pas sur le site d’Akkad, mais sur celui d’Assur ; qui est, selon lui, la première capitale de l’Etat Syrien.

Puis, Robert Koddewey – avec l’accord de ses deux confrères – fait appel à la deutsche Orient Gesselleschaft pour y ouvrir un vaste chantier. Il convie à ses cotés les spécialistes J. Jordan et M. Preuser. Ceux-ci, ainsi que C.S. Fuher et H. Hilpretch, l’assistent dans son exploration et dans son inventaire des lieux. Ils mettent au jour un petit Temple consacré à la déesse Innana. Ils remarquent que des niches ont été creusées dans ses murs. Ils supposent donc que ces dernières étaient réservées à des statuettes représentant des divinités masculines et féminines inférieures, dans le panthéon mésopotamien.

Ce n’est qu’ensuite que tout ce petit monde est subventionné par la société d’Archéologie Allemande pour étudier quelques mois les vestiges de Babylone, puis ceux de Baalbek. Et finalement, ce n’est qu’à quelques mois de là que le chercheur Walter Andrae exhume l’Ebbabar – le Temple du dieu Soleil Shamash – au centre de Larsa.

De 1907 à 1909, un site archéologique inconnu situé à dix kilomètres au Nord de la mer Morte est minutieusement étudié par le savant C. Warren. Et c’est à ce moment là que celui-ci se rend compte qu’il est en présence des ruines de la fameuse ville de Jéricho.

En 1911, le baron Max von Oppenheim explore le site archéologique de Byblos. Il profite d’ailleurs de l’occasion pour parfois se rendre à Tell Halaf, qui se trouve non loin de là. En fouillant Byblos, celui-ci se demande peu à peu si la cité n’a pas quelques temps été une colonie sumérienne au cours du IIIème millénaire avant J.C. Et en étudiant Tell Halaf, il se dit que cette dernière correspond peut-être à l’ancienne capitale de l’Empire Hourrite du Mitanni, cette mystérieuse Washourganni du IIème millénaire avant notre Ere ?

Puis, il met au jour les restes d’un Temple Hittite. Il constate que le monument a été érigé par Arghist II – 714 – 685 avant J.C. Il lui apparaît également que de nombreuses sépultures ont été creusées tout autour de lui. Il se rend compte qu’elles contiennent – entre autres – les cadavres de Meroua, de Sardouri Ier, de Rousa III et d’Argeshti Ier. Et il suppose qu’elles font références à d’autres métropoles inconnues ; telles Altintepe, Ezincan ou Anzavourtepe.

En 1912, l’orientaliste et agent politique Britannique Thomas Edward Lawrence – qui est en même temps écrivain et Archéologue amateur -, participe à des fouilles sur le site de Karkemish. Or, celles-ci sont subventionnées par le British Muséum et sont dirigées par Léonard Walley.

En Mars 1914 – quelques mois avant le début de la première Guerre Mondiale -, G. Bransted effectue plusieurs reconnaissances dans les environs des ruines de Babylone. Ensuite, le directeur de « l’Institute Oriental of Chicago » visite les ruines à demi enterrées du palais de Sargon II. Il en fait de même avec les bâtiments non loin des villages Arabes de Khafadji, de Tell Asmar, de Tell Agrab et d’Ishali. C’est d’ailleurs à Tell Asmar qu’il exhume un caveau certainement dédié au dieu Abou.      

L’Allemagne déclare la guerre à la russie le 1er Août 1914. La france mobilise le lendemain et se voit notifier la déclaration de guerre allemande le 3. Aussitôt, les troupes de Guillaume II pénètrent sur le territoire belge, en violation du traité de neutralité de 1831. Cet acte décide la grande-Bretagne à déclarer la guerre à l’Allemagne, le 4 Août. Une déception attend pourtant les Empires centraux : l’Italie estime que l’invasion de la belgique la dégage de ses obligations d’alliée. Mais l’Empire Ottoman les rejoint bientôt.

De fait, une opération navale contre les Turcs en Mars 1915 est décidée par Churchill, afin de soulager les Russes, et d’ouvrir un second front. Mais elle échoue : de nombreux navires sont coulés.

Par contre, les Anglais et les Français réussissent à établir deux tètes de pont non loin de Gallipoli. Mais, bien retranchée, l’armée turque les bloque sur les plages : la pénétration ne dépasse pas cinq kilomètres et la jonction s’avère impossible. De plus, l’entrée en guerre de la bulgarie contre la serbie et l’invasion de cette dernière contraignent les Français à expédier des renforts à Salonique pour prendre les Bulgares à revers. L’opération échoue, du fait de l’opposition du roi de Grèce, germanophile. Les Français sont réduits à rallier quelques débris de l’armée serbe. Les Britanniques évacuent bientôt les Dardanelles. Les pertes énormes subies au cours de la campagne provoquent la démission de Churchill à la fin de l’année 1915.   

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