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16 novembre 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Page 1641 - 1642

japonL’Empire du Soleil Levant a donc atteint tous ses objectifs et contrôle un territoire qui lui assure de formidables ressources en matières premières et en produits alimentaires. La chute du dispositif occidental et la capture de plus de 300 000 prisonniers ne lui a coûté que 15 000 hommes, 400 avions et une douzaine de sous marins. Le succès de ces opérations combinées est dû à la remarquable coopération des forces terrestres, aériennes, et aéronavales, à la supériorité tactique des petites unités, à l’exceptionnelle ténacité du combattant nippon et à l’impréparation des troupes adverses. Faute de moyens, la réaction américaine est limitée à quelques attaques de porte avions contre les îles Marshall et Gilbert et à l’audacieux – et symbolique – bombardement de Tokyo, mené par le colonel Doolittle le 18 Avril 1942.

Mais ce raid prouve aux Japonais que la capacité ennemie n’est pas anéantie. Ils envisagent alors deux opérations successives, en Mai et en Juin 1942 : la prise de Port Moresby en Nouvelle-Guinée et la conquête de l’atoll de Midway. Celle-ci permettrait de lancer une attaque décisive contre les îles Hawaii, qui contraindrait les Américains à évacuer le Pacifique central et à accepter une paix de compromis.

Dans la première affaire, les porte avions jouent un rôle principal. Si les Nippons obtiennent un succès tactique lorsqu’ils envoient par le fond le « Lexington », la bataille de la mer de Corail est un revers stratégique, car ils n’atteignent pas Port Moresby.

Tournant le la guerre du Pacifique, Midway est une éclatante victoire pour la marine des Etats-Unis, supérieurement commandée par l’amiral Nimitz. Le plan de Yamamoto repose en effet alors sur une idée préconçu : la bataille doit avoir lieu après le débarquement ; il compte être averti de la sortie des porte avions Américains par un barrage de sous marins. Aussi divise t’il ses forces : l’avant garde de l’amiral Nagumo avec quatre porte avions doit préparer et soutenir le débarquement ; lui même, avec le gros de la flotte, forme l’échelon de combat, 300 miles derrière. Mais les Américains déjouent son plan, déployant leurs porte avions avant la mise en place de son barrage. Nagumo déclenche son attaque préparatoire, alors qu’il est repéré depuis la veille, et l’aviation américaine pilonne ses navires. Les Nippons perdent tous leurs porte avions, 2 croiseurs, 3 destroyers, 261 aéronefs avec leurs pilotes. Yamamoto doit ainsi renoncer au débarquement prévu et replie sa flotte. L’équilibre est rétabli. Le coup d’arrêt de Midway est suivi d’une longue phase d’usure.

Pourtant, les Japonais n’ont pas renoncé à isoler l’Australie et disposent de l’importante base aérienne de Rabaul. Les Américains doivent construire des aérodromes à Espiritu Santo et en Nouvelle-Calédonie et acheminer une logistique considérable par le tonnage et la longueur des voies de communications. Le 7 Août 1942, 11 000 marines débarquent à Guadalcanal et s’emparent de l’aérodrome. C’est l’amorce d’une bataille acharnée de plusieurs mois.

Les attaques de convois maritimes ont souvent lieu la nuit, comme celle des Salomon orientales, de Santa Cruz ou de Tassafaronga. Nippons et Américains perdent chacun une cinquantaine de bâtiments, que les premiers remplacent beaucoup moins vite que les seconds ; 400 avions japonais de Rabaul sont abattus. Epuisés, sous équipés, les 6000 soldats de Hirohito évacuent Guadalcanal début Février 1943. Moins téméraire que son adversaire, la marine impériale ne profite en effet pas des nombreuses occasions tactiques. Les Américains révèlent aussi leur supériorité aéronavale.

Macarthur et Nimitz reprennent les Salomon après une série de débarquements à Rendova, Vela, Lavella, Choiseul et Bougainville, qui permettent l’expérimentation de nouveaux matériaux et l’amélioration tactique des opérations combinées. Les Japonais font l’impossible pour reconquérir la supériorité aérienne, mais 2600 pilotes, difficiles à remplacer, ne rentrent pas à leurs bases. Seul mécompte allié, les Britanniques ne peuvent reprendre pied en Birmanie.

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