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Mes Univers
7 décembre 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1674 - 1676

afrique_noireQuelques jours plus tard : « Il faut absolument que je revienne sur mes dernières affirmations. Hier, Memhir Fisesha m’a fait lire un ouvrage qui remet totalement en cause mes conclusions. En effet, cet ouvrage prétend qu’au début du XIIème siècle, des « hommes blancs » - ou Templiers – ont été chargés de transporter une copie de l’Arche d’Alliance, de Jérusalem jusqu'à Aksoum. Puis, en 1185, d’autres membres de leur Ordre ont accompagné le prince Manabasi, de la ville Sainte à sa capitale. Ils ont aidé celui-ci à reconquérir son trône. Ils se sont mis à sa disposition. Le monarque leur a alors demandé d’ériger plusieurs églises honorant l’Arche dans la cité de Rohas. Ils ont dirigé ce chantier pendant plus de deux ans. L’un d’eux – un dénommé Dimothéos – a même créé une plaque de marbre de couleur rougeâtre à cette occasion ; elle était censée être gravée des Saintes Ecritures. Dimothéos a ensuite enfermé celle-ci à l’intérieur d’une fausse Arche installée dans l’une des églises. Puis, une fois leur ouvrage terminé, lui et ses compagnons sont revenus en Occident.   

Ces faits remettent toute ma théorie en cause. En effet, il est vraisemblable que l’Ordre du Temple a réussi à jouer un rôle important auprès de Manabasi après le retour de celui-ci dans son pays. Il l’a soutenu lorsqu’il a rétabli la dynastie Zwagé sur le trône d’Ethiopie. Il est également raisonnable de penser que les deux successeurs de Manabasi – Imrahana Christos et Naakuto Laab – ont entretenu d’assez bonnes relations avec les Templiers. A tel point que l’un de ces derniers a dû leur accorder un accès privilégié à l’Arche. Ceux-ci ont alors pu l’approcher et l’étudier, sans toutefois pouvoir lui faire quitter le pays ; mais en attendant qu’une occasion favorable se présente à eux. Or, entre-temps, les Chevaliers ont sûrement vieilli, et d’autres ont été envoyés pour les remplacer. Les nouveaux Templiers ont ainsi constaté qu’il n’y avait aucune urgence pour qu’elle quitte le territoire. Et ils ont dû même être assez satisfaits de voir la relique demeurer là ; à cause des revers de fortune que les Croisés connaissaient au même moment en Orient. ».

« J’ai encore découvert autre chose : Au début du XIIIème siècle, un Arménien s’appelant Abu Salih, a examiné plusieurs églises et monastères Chrétiens Egyptiens. Mais il a aussi expertisé ceux des pays voisins ; et entre autres, ceux de l’Ethiopie. Son livre détaille toutes les contrées qu’il a traversées. Et dans le chapitre qui concerne l’Ethiopie, il décrit l’Arche d’Alliance, la vénération qu’elle exerce sur des « hommes blancs » venus de loin. De plus, l’image qu’il donne de la relique correspond e tous points à celle de la bible. 

Par contre, dans un texte anonyme de la fin du XIIIème siècle, il m’est apparu que la situation des Templiers s’est considérablement détériorée à partir de 1270. En effet, il semble qu’à cette date, le vieillard qu’était Naakuto Laab s’est laissé convaincre d’abdiquer en faveur de l’un de ses cousins : Yekuno Amlak. Celui-ci se réclamait depuis toujours d’ascendance salomonienne. Dès son arrivée au pouvoir, Yekuno Amlak a été terrifié à l’idée de savoir qu’un corps étranger, militant et armé d’une technologie avancée, campait dans son pays. Il a immédiatement imaginé que les Templiers étaient capables de lever des renforts par milliers par l’intermédiaire de leurs commanderies alors dispersées dans tout l’Orient. Il s’est renseigné sur leur intérêt manifeste pour l’Arche d’Alliance. Il a compris qu’il y avait un risque qu’ils veuillent s’en emparer. Or, si l’on présume que Yekuno Amlak – encore mal assuré en tant que souverain – a essayé d’endormir les puissants hommes blancs, par exemple en faisant semblant de désirer leur collaboration, i a suivi une stratégie d’autant plus logique que sa propre armée n’était pas considérable. On comprend de fait pourquoi rien de spectaculaire ne s’est produit au cours de son règne. 

C’est son héritier qui a été obligé de résoudre le problème posé par la présence des Templiers en Ethiopie. Mais, comme le fils de Yekuno Amlak – Yagba Zion – a été encore plus faible que son père sur le plan militaire, il n’a pu rien faire. Et c’est son descendant – Weden Ara’ad – qui s’est dès lors montré beaucoup plus énergique à leur égard. En effet, en 1306, celui-ci a envoyé des ambassadeurs afin de rencontrer le pape Clément V. Une fois arrivés en Avignon, ses émissaires ont présenté ses respects au Saint-Père en compagnie de 74 rois et d’innombrables princes. Ils lui ont offert un mobile pour détruire l’Ordre du Temple. En suggérant au Prélat que les Templiers voulaient emmener l’Arche d’Alliance en France, ils l’ont horrifié ; et il n’a pas pu le tolérer. De son coté, Philippe le Bel a profité de l’occasion pour pousser Clément V dans ses derniers retranchements. Il lui a offert d’emprisonner ceux qui se trouvaient sur son territoire. Clément V lui en a donné la permission, et il ainsi pensé les rendre incapables de ramener l’Arche en Occident, puis incapables de le défier.

Je suppose qu’après la chute de l’Ordre du Temple, l’Empereur d’Ethiopie a dû conserver des contacts avec la papauté pendant un certain temps. De cette manière, il s’est assuré de la dissolution de l’Ordre. Il a pu prendre des mesures à l’encontre des Chevaliers installés ans son pays, en les expulsant ou en les supprimant. Puis, il a fait en sorte qu’aucun Occidental ne puisse jamais plus s’immiscer dans les affaires de son royaume. ».

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