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27 février 2010

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1733 - 1735

angleterreLe parti conservateur prône le retour à l’économie de marché, à la concurrence et le rejet de l’interventionnisme étatique. Il entend aussi restaurer les valeurs victoriennes de la loi et de l’ordre et rendre au Royaume-Uni son rang sur la scène internationale. Ce programme séduit la classe moyenne et une partie du monde ouvrier. Le 4 Mai 1979, Margaret Thatcher entre au 10, Downing Street. Elle est reconduite deux fois dans ses fonctions, établissant ainsi, malgré de virulentes critiques, un record de longévité à la tète du gouvernement de Sa très gracieuse Majesté.

L’objectif prioritaire du nouveau Premier ministre est la rénovation et la libéralisation de l’économie britannique. Le gouvernement entend juguler l’inflation en limitant la création de monnaie. Parallèlement, il engage une réduction des dépenses publiques : les subventions aux entreprises, les allocations de sécurité sociale attribuées aux particuliers sont revues à la baisse. L’administration centrale supprime des emplois, mais le budget de la défense, de la justice et de la police ne subissent pas la même rigueur : l’Etat doit rester fort. Les privatisations complètent le désengagement étatique. Elles comportent quatre volets : la vente des logements sociaux, la mise en concession des services publics – distribution d’eau, ramassage des ordures -, la cession des grandes entreprises publiques – British Petroleum, Jaguar, Rolls Royce, British Gas, British Airways… - et l’introduction d’un secteur privé dans les domaines de la santé et de l’enseignement.

Le gouvernement libère les prix et les salaires. Il encourage les investisseurs étrangers en dérégulant les activités de la « City » et met en œuvre une réforme fiscale. Mais la diminution de l’impôt sur le revenu et sur les bénéfices des sociétés est compensée par une hausse de la « T.V.A. » Le retour à l’équilibre budgétaire, présenté par Margaret Thatcher comme une de ses plus grandes réussites, est en réalité, largement dû aux recettes des privatisations et des gisements pétroliers de la mer du Nord. Bientôt est votée la « Poll Tax ». Ce nouvel impôt local, dû par tout adulte, ne tient aucun compte des inégalités de revenus : sur une même commune, son montant est égal pour tous. La « Poll Tax » suscite de violentes manifestations, voire des émeutes.

L’action économique de Margaret Thatcher doit être nuancée. La stricte gestion de la masse monétaire entraîne une profonde récession. L’amélioration de la productivité, la désindustrialisation et les faillites d’entreprises non concurrentielles accroissent le chômage. Mais, peu à peu, l’économie se redresse : la croissance est forte, l’inflation maîtrisée, la balance des paiements excédentaire. Le chômage diminue, les capitaux étrangers affluents. Pourtant, la surchauffe de l’économie débouche à nouveau sur l’inflation, le déficit extérieur et la chute de la livre.

Par ailleurs, Margaret Thatcher s’attache à diminuer les pouvoirs des collectivités locales en matière de logements et d’enseignement. Son gouvernement limite également le poids des syndicats, les « trade unions » : traditionnellement associés au processus de prise de décisions économiques et politiques sous le gouvernement travailliste, ils sont désormais considérés comme des contre pouvoirs paralysants et des sources de rigidité. Des lois successives encadrent et réduisent l’action des syndicats. En outre, le déclin de l’emploi industriel, l’échec de la grande grève des mineurs entraînent le recul de leurs effectifs. Or, la politique néolibérale renforce les inégalités sociales et instaure une société à deux vitesses. La réforme fiscale pénalise les faibles revenus, qui bénéficient peu de la baisse des impôts directs, mais souffrent de l’augmentation uniforme de la « T.V.A. » La hausse des taux d’intérêts – destinée à combattre l’inflation – rend impossible à beaucoup le remboursement des crédits immobiliers. La réduction des prestations sociales paupérise une partie non négligeable de la population : ouvriers des régions en déclin, immigrés, femmes seules avec des enfants, personnes âgées, chômeurs. On recense alors neuf millions de pauvres, dont trois millions d’enfants.

Les inégalités régionales s’accroissent aussi. Le Nord du pays souffre de la désindustrialisation tandis que le Sud, dans l’orbite du « Grand Londres », bénéficie de la reprise et de la manne liée aux spéculations financières. Mais, partout, les équipements collectifs – les hôpitaux, les aéroports, les routes – se dégradent. De plus, les tensions sociales engendrent un climat de violence. Le centre de Birmingham s’abandonne à l’émeute. Le déchaînement des hooligans au cours des matchs de football cause 39 morts au stade belge du Heysel. Dans certains quartiers, les skinheads font régner la terreur. En Irlande du Nord, Margaret Thatcher se montre d’abord intraitable, laissant mourir d’une grève de la faim dix militants nationalistes incarcérés, avant de chercher une solution politique. Cependant, la guérilla urbaine se poursuit en Ulster et les attentats de l’IRA, parfois en plein cœur de Londres, ne cessent pas : 11 morts à Regent’s Park, 5 à Brighton, dans l’hôtel occupé par Margaret Thatcher.

Margaret Thatcher surnommée « la dame de Fer », reste très ferme à l’égard de l’U.R.S.S. ; elle resserre ses liens avec les Etats-Unis. Dans le Commonwealth, elle négocie la restitution de Hong Kong à la chine, prévue pour 1997. Mais elle s’isole des pays africains en refusant de voter des sanctions contre l’Afrique du Sud. Elle ne craint pas d’engager son pays dans la guerre des Malouines.

Face à la « C.E.E. », elle fait campagne pour la réduction de la contribution britannique au budget européen. Farouche adversaire de la supranationalité, elle s’oppose à la création de la monnaie commune et maintient la livre hors du système monétaire européen. En revanche, elle joue un rôle très actif dans la réforme de la politique agricole commune. Elle met en avant le principe du « juste retour » : les sommes versées par son pays et les contreparties financières dont il bénéficie doivent être équilibrées. Le leitmotiv « I want my money back. » provoque de vifs débats avec les autres nations européennes, et notamment la france. Elle obtient pourtant satisfaction lors du Conseil européen de Fontainebleau. Elle milite en outre  pour une zone de libre échange. Enfin, avec la création du tunnel sous la manche, elle met fin à l’insularité britannique.   

Le 2 Avril 1982, 5000 soldats argentins envahissent l’archipel des Malouines, où un millier de sujets britanniques se consacrent à la pèche et à l’élevage. Londres en appelle à l’O.N.U. et dépêche les deux tiers de sa flotte de guerre. Le 1er Mai, l’aviation britannique bombarde l’aéroport de la capitale, Port Stanley. La puissante marine anglaise affronte une armée de l’air efficace, qui coule notamment le croiseur « Sheffield ». Le 20 et 21 Mai, les hommes de la royal Navy débarquent. Le 14 Juin, ils occupent Port Stanley. L’Argentine capitule.

La guerre, dont les médias sont tenus écartés, fait environ un millier de morts. Le Royaume-Uni perd une douzaine de navires, mais sa victoire lui redonne le sentiment d’être un grand pays.

En 1984, le fameux Mythologue J. Edwards décide d’essayer d’interpréter quelques Légendes Japonaises Antiques :

« Au Japon, l’Histoire du Continent de Mu semble rattaché au Mythe de l’Atlantide. En effet, certains des Textes que j’ai lu, et les évoquant, révèlent que leur Engloutissement à été concomitant. D’un autre coté, lorsque j’ai attentivement examiné le portrait du Premier Empereur du Japon – qui date de 2000 avant notre Ere -, j’ai été frappé par sa ressemblance avec le dieu Poséidon. Et, dès lors, je me suis souvenu d’une Tradition selon laquelle, comme ce dernier, le premier Empereur du Japon aurait porté le Trident, et aurait été vénéré en tant que « Fils du Soleil ».

Par ailleurs, quelques Récits de la fin du IIème millénaire avant J.C., disent que la plupart des îles de l’Archipel sont nées au terme d’un Cataclysme Planétaire. L’un d’eux prétend que ce n’est qu’ensuite que le Monde actuel a été élaboré. Un troisième souligne que c’est à cette Epoque que le dieu Tangaloa a sauvé deux Etres Humains en les faisant monter sur un bateau. Et c’est toujours le même qui détaille de quelle manière cet Homme et cette Femme sont allés s’échouer sur les plages de l’Archipel Nippon. Et c’est un dernier qui souligne que jadis, ce sont des Populations hautement Civilisées, qui ont traversé la mer sur des pirogues, et qui ont conquis le Pays du Soleil Levant. ».   

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