L'Horreur du Métro
Le cadavre était presque réduit à l’état de squelette. Sur quelques lambeaux de chair verdâtre rampaient encore une multitude de choses voraces, grouillement informe de gélatine visqueuse, agitée de convulsions obscènes. Soudain, « les choses » parurent remarquer la présence de Whitney, l’exterminateur de rats, et son hurlement de terreur et d’agonie résonna longuement dans les couloirs déserts du métro. De Whitney, on ne retrouva que quelques os bien blancs, bien propres. De Jeff, le surveillant des égouts, et de Sam, le vieux poivrot, pas davantage. Et l’inspecteur Corvino, chargé de l’affaire, soupçonne que ces meurtres inexplicables ne font que commencer. Comme si, en creusant ces tunnels immondes dans les entrailles de la terre, l’homme l’avait violé et devait dès lors payer pour ce crime.
Thomas Monteleone, J’ai lu, Epouvante : n° 2152
Ma note : 8/10