Remerciements

Il y a quelque chose qui me rassure tout de même : un certain nombre de lecteurs et de lectrices se sont manifestés afin de me prier de ne pas arrêter de publier mes textes. Que ce soit mes textes concernant mes réflexions personnelles, mes nouvelles, mes poèmes, mes sujets sur l'actualité la plus immédiate ou sur des thèmes plus philosophiques ou recherchés intellectuellement, j'ai été surpris de voir à quel point certaines personnes seraient déçus si je ne diffusais plus mes récits, mes idées, mes convictions, mes sentiments sur le monde, l'univers, qui nous entourent ; ou sur la place de l'Homme, son passé ou son avenir au cœur de ceux-ci.

J'ai également été surpris – un peu effrayé, même – de constater que certaines personnes en étaient presque à me supplier de ne pas abandonner mon œuvre. Certes, je n'ai jamais dit que je désirais tout laisser tomber. Loin de moi cette idée ; je suis un écrivain dans l'âme. Et si un jour, je ne devais plus écrire, quelle que soit la forme que prenne mes textes, c'est comme on m'enlevait mon oxygène, mon sommeil, ma nourriture... Certes, une nourriture qui n'a rien de matérielle ; uniquement spirituelle et intellectuelle. Mais celle-ci est, pour moi, aussi vitale, aussi essentielle, que la première.

Quoiqu'il en soit, j'en ai, il est vrai, été un peu effrayé. J'ai du mal à réaliser, alors que je suis tout seul, chez moi dans le bureau de mon appartement, que mes textes affectent tant de gens d'une manière ou d'une autre. Il est vrai, pourtant, que de publier des textes tels que ceux que je diffuse – différents, il faut bien le dire, de la plupart de ce qui y est édité – n'est pas anodin. Ils sont accessibles à bien plus de personnes qu'on peut l'imaginer. Et puis, ensuite, ils peuvent être transmis, copiés, utilisés, lus, décortiqués, d'un bout à l'autre de la planète. Cependant, quand on est dans son coin, en n'ayant que très peu de contacts avec les individus avec lesquels vous communiquez virtuellement par l'intermédiaire de Facebook, on ne se rend pas forcément de l'impact que l'on a. Et parfois, c'est très effrayant de se rendre compte que tant de personnes sont influencées, intéressées, touchées par vos mots.

En même temps, lorsqu'on écrit, c'est un peu le but, n'est-ce-pas ? Toutefois, jamais je ne me suis considéré comme un grand écrivain, comme un grand intellectuel, ou comme un philosophe aux idées remarquables. Je suis plutôt humble face à l'immensité de ce que je ne connais pas, de ce que je n'ai pas vu ou expérimenté, face aux personnes que je n'ai jamais rencontré et que je ne rencontrerai probablement jamais ; alors qu'elles auraient tant à m'apporter, que j'aurai aussi un peu à leur offrir ; que nous aurions tant à discuter, échanger, ou partager. Mais la vie est si courte, et tant à explorer, à vivre. Je suis parfaitement conscient que je ne suis qu'un grain de sable parmi des milliards d'autres. Et c'est une des raisons que j'écris ces textes sur Facebook également : parce que c'est le meilleur moyen actuellement, d'atteindre des personnes qui sont susceptibles d'échanger, de partager, de vous apprendre, de vous enseigner, dans des tas de domaines passionnants, fascinants, intéressants, enrichissants intellectuellement. Alors, j'use de ce moyen pour poursuivre cette quête insatiable qui est la mienne, et que j'ai débutée à la Bibliothèque Nationale avec mes recherches en Histoire, en Mythes, en Légendes, en Philosophie, en Occultisme, en Ésotérisme, etc.

Aujourd'hui, comme vous le savez, j'écris un livre sur « les Origines Occultes du Nazisme ». J'ai débuté sa rédaction au mois de Novembre dernier ; et j'en ai encore, jusqu'à l’Été au minimum. Je m'y consacre plusieurs par jour, sauf le Dimanche, jour où je me repose. Ce texte n'est donc pas grand-chose comparé au volume que je produis quotidiennement. Néanmoins, avec celui-ci, je tenais à remercier tous ceux et toutes celles qui m'accordent leur confiance et leur soutien. Je souhaitais leur dire que je n'ai pas l'intention de baisser les bras. Il est vrai que je suis quelqu'un qui doute souvent de moi, qui n'ai pas souvent confiance en mes capacités, en la force qui sommeille en moi. Et que, lorsque j'entends des gens qui m'expliquent que je publie trop, je me pose des questions sur moi et la justesse de mes interventions régulières sur ce réseau social.

Alors, merci à vous tous et à vous toutes, et sachez que dès demain, je me replonge au cœur des racines du mal qu'a été la période Nazie ; et qu'en parallèle, je publierai d'autres textes issus de mes réflexions personnelles. Je les aérerai davantage toutefois, comme me l'a conseillé quelqu'un, pour qu'ils soient encore plus agréables à lire pour vous...

Dominique