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Mes Univers
5 avril 2016

Ce que j'aimerai dire

X3Oui !!! Afin de poursuivre ma réflexion sur le souhait que j'ai d'être un jour publié, je voudrais ajouter ceci : ce qu'il y a de terrible et de frustrant dans ma situation, c'est que, grâce aux différents échos qui me parviennent régulièrement, je sais que je suis de plus en plus lu. Des personnes que je ne connais pas, qui n'appartiennent pas à mes relations, ou aux contacts de mes contacts, se manifestent à moi. Soit, pour que je leur ouvre mon « mur », soit pour me questionner, ou soit, encore, pour me demander de quelle manière ils pourraient se procurer toute ou partie de mes écrits. Et, actuellement, la seule solution que j'ai à ma disposition pour partager ceux-ci avec eux, c'est de leur quémander leur adresse mail, afin que je puisse les leur expédier en pièce-jointe.

 

Quand j'agis ainsi, j'ai le sentiment désagréable – presque insultant – d'être un mendiant contraint de trouver des moyens alternatifs dans le but de présenter à mes lecteurs et lectrices les textes que j'ai rédigé. Surtout que certains de ces derniers sont assez anciens, tandis que d'autres sont plus récents. Mais que la totalité d'entre eux dorment dans les entrailles du disque dur de mon ordinateur depuis le moment où je les ai terminés ; et éventuellement publiés sur Facebook, sur mon blog, ou sur les forums Internet auxquels je suis affilié.

 

Ce qui est consternant, c'est que je sais que mes textes sont lu en France, mais aussi à l'étranger. Des USA au Moyen-Orient, du Canada à l'Australie, nombre de gens les lisent sans se faire remarquer dans les groupes où je les publie.

 

En même temps, je ne me considère pas comme un Philosophe tel qu'on peut se l'imaginer ; ni un penseur, ou autre dénominatif que l'on a l'habitude de coller à telle ou telle catégorie de personnes. Intellectuel, à la rigueur. Cependant, je n'ai ni l'ambition, ni la compétence, de me hausser au niveau de professionnels tels que Bernard-Henri Levy, ou Michel Onfray. Tout ce que j'ai appris, tout ce qui a attisé ma curiosité, tout ce qui m'a permis de pousser les portes de la Connaissance, c'est avec mes années à la Bibliothèque Nationale que j'y ai eu accès. Ce n'est qu'ensuite que j'ai fait fructifier les Savoirs dont j'étais dès lors le détenteur. Ce n'est qu'ensuite, au gré de mes nombreuses et différentes expériences de vie, des myriades d'ouvrages de toutes sortes que j'ai consulté en autodidacte, que je les ai enrichi ou développés. Qu'ils m'ont autorisé à me questionner sur les innombrables facettes de notre Univers, de notre Monde, de la Vie, de l'Homme et de sa Civilisation ou de ses modes de pensée. Ce n'est qu'alors que ma réflexion s'est élaborée, qu'elle s'est coordonnée, qu'elle s'est modelée en fonction de la Réalité à laquelle j'étais confrontée.

 

Or, toutes ces recherches, tout cet apport que je tente modestement de transmettre, de partager, est un fardeau lourd à porter parfois. C'est une grande responsabilité, je m'en rend de plus en plus compte au fil des années, que de détenir ces connaissances. Depuis que je les déploie au travers de mes textes, ici ou ailleurs, nombre de personnes me considèrent comme quelqu'un d'exceptionnel, de différent, plein de sagesse, de raison, d'intelligence, de capacités intellectuelles d'une extrême richesse et d'une extrême diversité.

 

Or, cela va peut-être vous surprendre ou vous choquer. Mais c'est un aspect du regard que les gens ont sur moi qui me terrifie, qui alourdit ce poids qui est le mien. En effet, d'un coté, hors Facebook et les forums pour écrivains, je suis un inconnu. Mes textes, exposés, réflexions philosophiques, sociales, historiques, etc. se perdent parmi les quantités de manuscrits sous lesquels les maisons d'éditions croulent. Ils ne sont certainement même pas lu. Sûrement mis au rencart sans que quiconque n'y ait jeté un seul coup d’œil. Puis, d'un autre coté, de plus en plus de personnes me demandent d’être parmi leurs contacts, m'interrogent sur ma vision du monde, sur ma vision de l’Évolution de notre société, de notre Civilisation ; et de leurs devenirs en fonction de l'actualité qui se livre à notre regard quotidiennement. Mes textes plaisent, interpellent, interrogent, que l'on soit d'accord ou non avec ce qu'ils décryptent.

 

Néanmoins, quelle frustration de ne pas pouvoir partager tout ceci, et bien plus encore – puisque ces textes ne sont qu'un fragment d'un ensemble beaucoup plus vaste et plus complexe de mes réflexions personnelles sur tous ces sujets – avec des hommes et des femmes de tous horizons, de tous milieux, de toutes traditions, de toutes religions, de toutes philosophies. Être cantonné à Facebook ou aux forums auxquels je participe s'avère souvent être un carcan. Une prison m’empêchant de diffuser plus amplement les idées, les notions, les connaissances, etc. dont je suis le détenteur. Alors que, paradoxalement, il y a de plus en plus de gens qui cherchent à travers moi des réponses à leurs propres interrogations.

 

Evidemment, je ne peux et ne pourrais jamais répondre à l'ensemble de ces dernières. Je souhaiterais juste ardemment, du plus profond de mon âme, de ma conscience, et de mon esprit, participer davantage encore à cet élan. Tant de personnes ont un désir impérieux d’œuvrer activement pour changer ce modèle de société de plus en plus déconnecté des réels besoins des populations. Les gens en ont assez du pouvoir de l'argent, du pouvoir que ces multinationales s'octroient, brisant au passage des millions de vies un peu partout sur la planète. Qui sont sans scrupules, qui considèrent leurs employés comme des machines interchangeables et que l'on peut remplacer lorsque celle-ci devient moins rentable, trop vieille. Pour ma part, l'essentiel de ma force se situe dans mes écrits, dans les mots, les phrases, les paragraphes que j'aligne les uns derrière les autres jour après jour. Mais, je me sens démuni, frustré, désespérément triste et blessé, de ne pouvoir contribuer davantage.

 

Si seulement, j'avais la capacité de diffuser à plus grande échelle mes « pensées philosophiques » ou mes autres textes que tant de gens apprécient et réclament, au moins, je me dirais que mon combat n'est pas vain. J'aurai le sentiment de servir à quelque chose pour alimenter cette envie que vous avez, tous et toutes, pour améliorer un monde qui se décompose chaque jour un peu plus sous nos yeux. Toutefois, une fois encore, je crains que, sans éditeur, sans être publié d'une manière oui d'une autre à une échelle plus considérable que celle des amis, contacts, et correspondants que j'ai ici, tous mes efforts en ce sens demeurent vains...

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