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Mes Univers
30 mai 2016

Cri d'honneur, de loyauté, et de devoir :

X3S'il y a une chose qui m'insupporte particulièrement, ce sont les personnes qui ne tiennent pas leurs engagements. Je pense qu'il s'agit d'un manque total de la personne envers laquelle ils se sont engagés.

 

Nombre de fois, au cours de mon existence, j'en ai malheureusement fait l'expérience. Nombre de fois, j'ai été soumis à ce genre de comportement de la part de personnes plus ou moins proches, que j'aimais, auxquelles j'avais offert ma confiance, mon amitié. Nombre de fois, j'en ai été victime ; au point de sombrer dans la terreur, au point de me maudire moi-même du fait d'en être régulièrement le jouet. Au point de me demander si je ne méritais pas toute cette souffrance, toute cette détresse, que ces personnes m'infligeaient. Au point de pleurer, de me lacérer les bras, de hurler de terreur et de douleur au cœur de la nuit, sans que nul ne me voit, ne m'entende, ou ne vienne à mon secours. Nombre de fois, aussi, je me suis convaincu que c'était de ma faute, que j'étais né pour endurer tout ce mépris, cette angoisse, cette incompréhension, cette violence intérieure.

 

Depuis ma plus tendre enfance, mes parents m'ont éduqué afin de m'inculquer le respect des autres : « Respecter les autres, c'est se respecter soi-même. ». Dire bonjour, au-revoir, merci, respecter la parole donnée, être ouvert aux différences, être consciencieux, être honnête, être franc et sincère, être ponctuel ; ne jamais arriver en retard à ses rendez-vous, ou prévenir assez de temps auparavant quand on ne peut pas s'y rendre. Ces exemples, sont, à mes yeux, des marques de respect indispensables, nécessaires, afin de vivre en bonne intelligence les uns avec les autres. Hélas, cette manière de se comporter est de moins en moins appliquée. Y compris de la part de personnes venant d'un milieu social, ayant un niveau de culture, une éducation, un métier, etc. où apprendre cela est « normal ».

 

Pour ma part, ce sont des valeurs qui sont ancrées au plus profond de ma personnalité. Jamais je ne m'y dérobe. Elles sont vitales. Si, un jour, je ne réussis pas à appliquer une de ces façon de procéder, je culpabilise ; je m en veux ; je suis pris de regrets et de remords. Puis, je m'excuse humblement, et faisant en sorte que ça ne se reproduise plus.

 

Pour autant, que ce soit ici ou ailleurs, il y a des personnes qui n'ont pas ce respect. Il y en a qui oublient ce qu'ils promettent. Il y en a qui sont trop occupés ailleurs pour se manifester, alors qu'ils jurent leurs grands Dieux qu'ils vont le faire. Il y en a qui ne viennent jamais au rendez-vous qu'ils ont fixés. Qui ne téléphonent pas alors qu'ils ont dit qu'ils allaient appeler. Il y en a qui, en plus, ne s'excusent pas de leurs retards, de leurs omissions. Il y en a qui se dérobent à leurs obligations personnelles ou professionnelles. Et, à chaque fois, en ce qui me concerne, c'est comme si la personne qui m'a menti, qui m'a oublié, qui m'a négligé, me donnait un coup de poing dans le ventre. C'est comme si elle me mettais K.O., et qu'elle me laissait, agonisant, à terre. C'est comme si elle m'infligeait une blessure au couteau rougi à la flamme, et qu'elle déchirait ma peau avec, consciencieusement. Comme si elle s'acharnait sur moi, comme si elle me torturais systématiquement, et que, depuis mon enfance, elle rajoutait des cicatrices non refermées à d'autres cicatrices plus récentes.

 

Jamais, ô grand jamais je ne me permettrai d'agir avec quiconque. Jamais, je ne me rabaisserai à ce genre de comportement que je considère comme avilissant, dégradant. Car, pour l'avoir vécu dans ma chair jusqu’à, jadis, me conduire en Enfer, aux portes d'une folie dont on ne ressort pas indemne, je sais ce que ce manque de respect entraîne chez celui ou celle qui en est la victime. Je suis conscient qu'il y a des personnes que cette sorte de considérations n'émeut pas. Elles poursuivent leur travail de sape en ayant une attitude où ce qui importe, après tout, est ce qui tourne autour d'elles. Et tant pis pour ceux et celles qui ont l'âme, l'esprit, le cœur, lacérés pour toujours par leur égocentrisme, par ce sentiment qui fait que tout ce qui ne les concerne pas directement n'est que secondaire. Cependant, ce sont elles qui détruisent la confiance en soi des gens qu'elles croisent. Ce sont elles qui humilient, qui condamnent à une affliction aux incalculables proportions, qui heurtent, qui choquent, qui saccagent la sensibilité dont certains et certaines sont animés.

 

J'avoue que, malgré mon intelligence, malgré tentative pour comprendre, je ne saisis pas l'objectif de telles dérives égoïstes, à la limite de l'inhumanité. Chacun et chacune le sait ici s'il a déjà lu mes textes parmi les plus personnels et les plus tragiques, j'ai vécu beaucoup de choses difficiles au cours de ma vie. Et chaque jour que Dieu fait, par certains cotés, je suis la proie de violences, de blessures, d'effrois, que je ne souhaite à personne.

 

J'écris ici et ailleurs chaque jour ; j'évoque des sujets divers et variés issus de ma raison, de mon intellect, de mes connaissances, de ma curiosité insatiable vis-à-vis de l'être humain, du monde, de l'univers, dans lequel celui-ci existe. J'explore une multitude de pans de la réalité, du passé, du présent, de l'avenir de notre espèce. J'étudie les multitudes de facettes qui font de nous ce que nous sommes. C'est ma force. C'est ce qui m'aide – comme cela a toujours été le cas depuis ma plus tendre enfance – à tenir, à surmonter les épreuves que le destin met sur mon chemin. Je n'ai ni besoin, ni envie qu'un Dieu quelconque auquel je ne crois pas – mieux encore, que je repousse viscéralement à cause de ce que je sais sur lui et sur ses dogmes et préceptes mensongers ou hypocrites – me tienne la main. Je suis un adulte, non un enfant effrayé par ce qui lui est étranger, mystérieux, différent. J'estime, du plus profond de mon âme qu'il s'agit de dons, de richesses, sans équivalent, qui me permettent de progresser – un peu – sur la voie de la sagesse et de l'évolution.

 

Par contre, ce qui m'anéantis irrévocablement, inéluctablement, c'est cette propension de certains et de certaines, à ignorer ce que j'éprouve à leur encontre. Ce sont ces gens qui m'évitent, ou pire, qui ne tiennent pas leurs promesses lorsqu'ils m'en font. Ce sont ces personnes qui « oublient », qui sont trop occupées, pour se manifester à moi, même un bref instant. Ce sont ceux et celles qui se disent mes « amis », et qui ne souhaitent pas communiquer avec moi ni par Skype, ni par téléphone, ni que l'on puisse, éventuellement se rencontrer.

 

Bien sur, je sais pertinemment que chacun et chacune à sa vie à mener. Tout comme moi, surtout en étant pris assez souvent par la rédaction du livre sur les origines du Nazisme que j'élabore en ce moment. Malgré tout, parce que je respecte ceux et celles qui me font confiance, qui m'honorent de leur gentillesse et de leur amitié, je suis toujours présent quand ils ont besoin de moi. Il y a des personnes, elles le savent, puisque je le leur ai dit à maintes occasions, qui peuvent me joindre nuit et jour, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, si nécessité fait loi. Il y a aussi qui savent que je me déplacerai pour elles à l 'autre bout du monde pour être à leurs cotés si elles étaient dans la peine, dans la misère, dans la détresse, dans la solitude, ou abandonnées. Je prendrai le premier train, le premier avion, alors, pour les rejoindre, pour être auprès d'elles ; juste présent. Parce que je sais au plus profond de moi ce que c'est que d'être confronté à ce genre de circonstances. C'est une question de respect ; autant de l'autre que de soi-même. Car pour l'avoir enduré dans ma chair, au sein de mes émotions ou de mes sentiments, je ne désire pas que ceux et celles qui me sont chers connaissent cela.

 

Et pourtant, si moi je réagis ainsi, je suis, avec de rares autres, le seul à montrer cette sorte de ressenti. La plupart trouvent toujours une excuse plus ou moins grossière, pour ne pas s'engager avec autant d'empathie, de sympathie, d'affection, de partage, qu'ils le déclarent ouvertement. Et rien que par cette attitude, ils dévoilent combien le respect que les autres leur doivent est plus important que celui qu'ils leur rendent. Néanmoins, ne comptez pas sur moi pour agir de la même manière. Je cherche, et je chercherai continuellement, des « êtres humains » véritablement « humains » ; qui dépassent leurs perceptions personnelles pour ouvrir sincèrement et véritablement leur esprit, leur âme, leur cœur à quelqu'un tel que moi.

 

Quelqu'un qui, tout simplement, respecte des valeurs telles que : « les autres autant que soi » . « la souffrance, les joies, les blessures, les forces, les faiblesses, les bonheurs, les malheurs, etc. des autres, sont aussi importants que ceux auxquels je dois faire face. ». Quelqu'un qui respecte ses engagements, qui est ponctuel, envers qui on peut faire confiance quoiqu'il advienne ; à partir du moment où on en fait de même vis-à-vis de moi. Quant à ceux et celles qui ne sont pas armés de ces intentions, qui les bafouent, et qui, par ce comportement me font du mal, eh bien, qu'ils aillent au Diable…

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