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Mes Univers
28 juin 2016

Le Seigneur de la Terre

X2Comment décrire cette euphorie teintée de nostalgie - comme si un songe depuis longtemps cadenassé aux tréfonds de mon cœur se réveillait brutalement, m'envahissait voracement, me dévorait entièrement -, lorsque je te contemple si belle et si désirable ? Comment te faire ressentir les mille sentiments qui m'animent ? Ces émotions multiples et frénétiques, qui s'emparent de mon âme et de mon corps, lorsque je me plonge dans ton regard ?

 

Je crois sincèrement qu'à moins d'être détaché des émerveillements que l'existence nous offre continuellement, nul n'est capable de se détourner des charmes qui sont les tiens. Nul n'a le droit de les mésestimer, de les ignorer, ou de les réprouver. Car, ils méritent tout le respect que l'on leur doit. On doit les honorer avec autant de force et de passion puisqu'ils frôlent la perfection, l'idéal féminin. Et je pleurerai toutes les larmes de mon corps, je laisserai couler tout le sang qui abreuve ma chair en ébullition, non pas de désespoir. Mais du désir insatiable de toi, de cette lumière irisante qui émane de toi. Juste pour avoir l'honneur et le privilège de te montrer combien ils sont importants pour moi. Pour te faire voir que rien d'autre en ce monde n'est plus magnifique que cette lueur que je lis au fond de ton regard.

 

Chaque parcelle de ton âme, de ton corps, est une ode à ce qu'il y a de plus sincère, de plus vivifiant, de plus extraordinaire, en toi. Tu représente cet espoir dont je suis épris. Tu m'évoque des instants magiques et incendiaires qui n'ont rien de mirifiques.Chaque mouvement, si fluide, que tu exerce avec grâce, est un chant, un poème, un roman, en soi. Chaque souffle, chaque respiration, chaque geste, est empreint de délicatesse et de mystère. Ce Mystère que mes mots, si pauvres à retranscrire, qui me fait frémir au-delà de toutes proportions. Chaque parole est une chaîne qui m'emprisonne ; mais dont je ne souhaite pas me libérer. Car m'en libérer serait comme déchirer ma conscience et mon esprit de ce qu'ils ont de plus précieux et de plus délectables. Ce serait comme me demander de m'arracher le cœur et de me mutiler l'âme. Et cela, non, je ne le veux pas.

 

Je préférerai périr de la plus atroce des morts ; être soumis aux tortures les plus atroces, être écorché vif devant toi en hurlant ces phrases énamourées, être entouré d'une foule prête à me mener tout droit au bûcher, plutôt que de renoncer à ce sentiment absolu, irrévocable, que tu m'inspire depuis toujours. Parce que je t'aime, et que je t'aimerai jusqu'à la fin des Temps, c'est une évidence. Parce que tu es celle que, malgré moi, contre ma propre volonté, j'ai choisi. Tant pis, si toi te ne m'aime pas ; tant pis si je suis invisible pour toi ; tant pis si mes mots ne t'atteignent pas ; tant pis si je crève de ne pas avoir le droit de te tenir dans mes bras, ou de t'aimer comme une reine ; je suis là, je le serai toujours pour toi. Et rien que te le dire, que pouvoir me tenir – ne serait-ce que brièvement – à tes cotés, est un devoir ; fait de moi un homme un million de fois plus riche et plus heureux que tous les seigneurs de la Terre...

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