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Mes Univers
11 juillet 2016

autobiographie, pages 2735 à 277 / 312

ZJ’étais, et je suis toujours, quelqu’un d’extrêmement vigilant. Que ce soit en France ou ailleurs, même dans les pires quartiers que j’ai fréquenté, je ne me suis jamais fait agresser ou dépouiller. J’évite comme la peste les endroits où les personnes qui pourraient être source de danger. J’ai beau eu me promener en costume-cravate, rentrer chez moi après minuit, marcher au sein de ruelles obscures et désertes un nombre incalculable de fois, j’ai toujours échappé à cette sorte de vicissitudes. Et je touche du bois pour que cela perdure. Quoiqu’aujourd’hui que j’ai quitté Paris et que je vis dans une petite ville tranquille, calme, et sans trop de problèmes de délinquance, c’est moi dramatique. Quoique, on ne sait jamais…

En tout état de cause, Galina m’a aidé pour les achats que mon père m’avait commandés. Elle m’a montré tous les aspects les plus intéressants de sa cité. Je me souviens qu’un après-midi, elle m’a emmené à un concert de musique classique au sein d’une église des environs. Bon, ce n’était pas ce que j’attendais de ce genre de sorties culturelles. Mais je sais qu’elle a fait de son mieux, en fonction de ses possibilités. Et bien que j’apprécie la musique classique, celle-ci n’était pas des plus enthousiasmantes. Ce n’était pas grave. Le principal, pour moi, était de passer le maximum de temps avec elle afin de tenter de resserrer les liens entre elle et moi. Je crois que si elle m’avait demandé de lui décrocher la lune pour avoir une chance de percer sa carapace et d’attendrir son cœur, je n’aurai pas hésité.

A la fin de ma semaine passée en sa compagnie à Kaliningrad, son opinion n’avait pas évoluée. J’étais malheureux, j’étais triste, j’étais fatigué. Je ne comprenais pas pourquoi elle ne voulait plus de moi, alors que tant qu’elle ne m’avait pas rencontré, elle envisageait de faire sa vie avec moi. En désespoir de cause, j’ai donc joué mon va-tout. Je lui ai proposé de venir un mois en France avec moi prochainement. Je me disais que, dans un milieu différent, dans un contexte plus proche de celui qu’elle connaîtrait si nous avions une vie de couple, elle s’attendrirait. Peut-être, arriverais-je à la conquérir. Peut-être, en vivant au quotidien ensemble, à force de se côtoyer, pourrais-je réussir là où j’avais échoué dans son environnement familier.

Elle a, un instant, hésité. Pour la pousser à accepter ma proposition, je lui ai expliqué que je prendrais tous les frais à ma charge : hébergement, billets d’avions, frais annexes, tout ce qui était possible. Elle a accepté du bout des lèvres. Certes, c’était du bout des lèvres, mais en moi, aussitôt, l’espoir a renaquit. Si elle ne refusait pas, peut-être avais-je une chance, si infime soit-elle, de renverser une situation qui, toute la semaine, m’avait semblé désespérée.

C’est accroché à cette infime espérance que j’ai repris l’avion et que je suis rentré à Paris.

Immédiatement, je me suis mis en quête de transformer mon environnement afin de la recevoir dans les meilleures conditions possibles. Malgré mon changement d’Université – de Paris XIII à Paris VIII -, j’ai décidé de déménager. A mes yeux, il était hors de question que je l’accueille dans un appartement bruyant, nuisible. Celui-ci lui rappellerait trop son environnement habituel. J’ai donc profité de cette opportunité pour louer un appartement plus grand, plus spacieux, plus éclairé, plus aéré. Le montant de son loyer était un peu plus cher, mais je n’en n’avais cure. Je l’ai décoré pour qu’il me ressemble le plus possible. C’est à ce moment-là, ou peu après, que j’ai débuté mes collections de figurines des Étains du Prince ou des Étains du Graal. J’y reviendrai peut-être dans un chapitre ultérieur. Evidemment, j’ai souscris de nouveaux emprunts, afin de financer toutes ces transformations. C’était épuisant, parce que c’était en parallèle à mon emploi dans l’Éducation Nationale, auquel je me vouais complètement. Et j’y mettais également toute mon énergie, toute ma force, toute ma volonté, afin de réussir à surmonter les épreuves que la décision prise par ma supérieure de l’université Paris XIII avait entraînées. Mais, j’étais déterminé. J’étais certain de réussir à vaincre ces difficultés. Comme j’avais espoir de conquérir le cœur de Galina si elle était avec moi assez de temps pour voir qui j’étais en réalité.

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