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Mes Univers
1 août 2016

Confession, première partie :

X3Je débute cette confession en répondant à une question que de nombreuses personnes me posent : pourquoi je n'édite pas l'ensemble de mes poèmes, de mes « Brèves Philosophiques », de mes nouvelles ou de mes romans ? Bien que « Le Manoir des Ombres », première et seconde parties soient en cours de publication chez un éditeur sérieux ; mais pas disponible en librairie ou ailleurs avant plusieurs mois ? Je réponds donc par ces mots : il n’est pas simple, ni aisé de se faire publier ; surtout pour des sujets tels que ceux que je traite régulièrement. Il ne suffit pas d’envoyer à un éditeur des extraits de ce que l’on écrit et qu’il est tellement facile de partager ici, ou sur d’autres sites du même genre, pour que celui-ci accepte de publier votre œuvre. En outre, ils ne voient pas toujours le potentiel qui se cache dans ces aperçus, dont il faut absolument dévoiler la totalité au plus grand nombre.

Ah, si seulement cela était si simple. Je serai le premier à tenter ma chance et à essayer de me faire connaître davantage. Je serai le premier à partager avec le plus grand nombre ce qui surgit de ma plume – de mon clavier, en l’occurrence – et à le diffuser auprès de ceux qui ont le pouvoir de favoriser l’émergence de nouveaux talents littéraires. Ce serait un bonheur incommensurable, une joie sans commune mesure, de leur montrer mes textes ; ces dizaines de récits qui ne demandent qu’à émerger de mon esprit fécond ; ces multiples fresques historiques, mythiques, fantastiques, etc. qui sont depuis si longtemps dissimulées en moi, et qui ne demandent qu’à prendre vie.

Créer, pour moi, n’est pas le plus compliqué. J’ai une imagination sans bornes que j’enrichis chaque jour un peu plus au gré de mes lectures, de mes choix cinématographiques, des émissions de télévision que je suis plus ou moins régulièrement. Tout cela, et bien d’autres choses encore, viennent nourrir mon esprit en permanence depuis que j’ai l’âge de lire. Au fur et à mesure, je me suis construit un univers littéraire personnel qui n’appartient qu’à moi, comparable à nul autre, inimitable puisque profondément rattaché à ce que je suis en tant qu’être humain. Cet univers est en effet lié à ma personnalité, à mes ambitions, à mes rêves, à mes espoirs, à mes blessures, à mes déceptions, à mes nombreux centres d’intérêts, à mes diverses passions, à ma curiosité insatiable dans de nombreux domaines. Il s’est développé, métamorphosé, a mûri au fil du temps, jusqu'à posséder finalement sa propre cohérence, sa propre logique.

Malgré tout, tous ceux qui se sont penchés sur les diverses histoires que j’ai partiellement édité, sur les poèmes que j’ai publié, ne s’imaginent certainement pas qu’ils ne sont qu’une minuscule partie d’une œuvre beaucoup pus vaste. Il s’agit de fragments d’une saga beaucoup plus riche dont, par exemple, « Le Manoir des Ombres » - une centaine de pages - ou « Le Crépuscule des Demi-dieux » - 450 pages - ne sont que des épisodes mineurs. Ils sont liés à sa trame générale que j’ai intitulée « De Deïteus Mythica », et qui n’est montrée ici que de manière très parcellaire.

Pourquoi ? me demandera-t-on. Il y a plusieurs raisons à cela : La première est liée au fait que j’ai passé une quinzaine d’années, voire plus, à étudier l’histoire, la mythologie, la philosophie, l’occultisme, l’ésotérisme, l’archéologie, l’astronomie, les sciences de la vie et de la Terre, et bien d’autres choses encore. Je désirais que ma fresque colle au plus près de ce qui la Réalité de ces différentes sources d’informations. Ce n’est qu’ensuite que j’ai synthétisé les 1800 pages de notes qui en ont résulté, afin d’en faire un tout vraisemblable, intéressant et diversifié. Je souhaitais en faire quelque chose qui me ressemble et qui me transporte aussi loin que possible au cœur de cet imaginaire que je porte au plus profond de moi même. Je dois d’ailleurs, en toute honnêteté, ajouter, qu’il me reste environ un tiers de ces 1800 pages, à étudier, à synthétiser, à modeler, puis à intégrer à cette trame générale. Mais c’est un travail tellement vaste, épuisant intellectuellement, nerveusement, psychiquement, que j’ai eu besoin de faire une pose il y a quelques temps. D’autant que ce tiers n’est pas vital pour l’ensemble de l’œuvre : il s’agit d’éléments supplémentaires qui viennent s’y intégrer et l’enrichir. Je dirais donc « non indispensables, mais utiles ». Par ailleurs, si j’ai interrompu cet exercice, c’est que j’ai aussi parfois eu un travail dit « normal ». J’ai eu un emploi à l’Éducation Nationale, notamment, qui m’a empêché d’y consacrer toute mon énergie, toute ma concentration, toutes mes ressources psychiques.

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