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Mes Univers
9 septembre 2016

Les raisons de mes questionements :

X1Je sais que ce n'est pas forcément perceptible par les lecteurs et les lectrices qui suivent mes textes plus ou moins régulièrement, mais je suis quelqu'un qui m'investis énormément pour la rédaction de chacun d'eux. Comme je l'ai décris dans mon article d'hier intitulé « A propos de ce que j'écris », j'écris beaucoup. La plupart des articles que je publie ici et ailleurs sont longs. Ils sont riches et creusent en profondeur le sujet que j'y traite. La plupart font entre quatre et huit pages ; exceptionnellement davantage lorsque j'estime que cela s'avère nécessaire.

 

S'ils sont aussi longs et nourris de mes pensées, de mes connaissances, de mes opinions, etc., c'est parce que je prends un extrême plaisir à les écrire. A chaque fois que j'entreprends la rédaction de l'un d'entre eux – quel que soit le thème abordé -, je m'y plonge entièrement, totalement, avec passion ; et parfois frénésie. Parce que j'ai en permanence le désir d'y intégrer tous les aspects de mon exposé. Et généralement, il m'est nécessaire d'y développer des notions, des idées, des savoirs, utiles à la compréhension de ce que je souhaite y relater ; et partager avec le lecteur ou la lectrice qui va prendre le temps de l'explorer ; qui va être attentif aux éléments que je vais y intégrer. Car, comme l'a dit quelqu'un dans un commentaire que j'ai lu hier, chacun de mes écrits est argumenté, détaillé, développé. C'est ainsi que j'ai toujours fonctionné depuis que j'écris ; que ce soit de la fiction ou des articles sur l'Histoire, la Religion, l'Actualité, etc.

 

En même temps, je n'ai qu'une hantise, lorsque je m'emploie à ce genre d'exercice. A chaque fois que je le conclus, et que je suis sur le point de le publier ici ou ailleurs, je me demande si mes textes ne finissent pas par ennuyer mes lecteurs et lectrices éventuels. Si la profusion de texte que j'offre n'incite pas les hommes et les femmes qui me suivent depuis longtemps ou non, ne devient pas indigeste. J'avoue que cette idée ne quitte jamais mon esprit. Et imaginer que cela puisse être le cas me rends très malheureux, très triste. Quand j'y songe, je n'ai qu'une seule envie, c'est de me replier sur moi-même, et de disparaître des réseaux sociaux ou des sites de publications et des forums auxquels je participe. J'ai alors le sentiment d'être trop envahissant, d'en demander trop à celui ou celle qui parcourt mes textes. Et c'est une souffrance qui me tenaille puissamment.

 

Je n'y peux rien. Ceux et celles qui me connaissent ici depuis des mois ou des années, savent à quel point je suis un homme doté d'une extrême sensibilité. Souvent, il ne faut pas grand-chose, un incident que d'autres considéreraient comme mineur ou négligeable, pour que ces questionnements ressurgissent sur le devant de la scène. Ainsi, lorsque je me suis rendu compte que mes deux derniers articles avaient eu – à mes yeux – que peu d'écho au vu de l’investissement en temps et en énergie que j'y avais consacré, ce sentiment est immédiatement réapparu.

 

Cela m'attriste d'autant plus que je consacre plus de temps à mes articles publiés ici et ailleurs, qu'à la rédaction de mon livre sur « les Origines idéologiques et ésotériques du Nazisme ». Non pas parce que je veux pas continuer cette œuvre monumentale qu'est la rédaction de cet ouvrage historique. Bien au contraire. Je préfère l'écrire lentement, minutieusement, en me documentant au maximum ; en lisant et en relisant ce que j'ai déjà écris au gré des ajouts de paragraphes, des rectifications ou des approfondissements de passages. Je suis quelqu'un de très minutieux lorsque je me plonge dans ce genre de texte. Et je souhaite que toutes les informations, que tous les détails, que je lui apporte, soient rigoureusement vérifiés, analysés. Qu'il n'y ait aucune faute de français, aucune faute d'orthographe, aucune faute de grammaire, et le moins de répétitions possibles. C'est ainsi que j'ai procédé lors de la rédaction des deux nouvelles sur le point d'être publiées sous le titre « Chroniques des Semi-Immortels ». Les relecteurs de cette maison d'édition n'ont découvert qu'une faute d’inattention sur le 211 pages que compte le manuscrit. J'ai l'intention qu'il en soit de même avec celui-ci.

 

En fait, c'est parce que les sujets que je traite au sein des articles sur la Philosophie, sur l'Histoire, sur la Religion, sur l'Actualité, etc. me prennent la plus grande partie de mon temps, de mon énergie, de ma concentration, de ma réflexion, lorsque j'en débute un. Deux heures pour les plus courts, une journée entière – exceptionnellement plus – pour les plus longs. Et encore, au contraire de mes nouvelles ou de mon livre historique, je ne les relis ou ne les corrige que rarement. C'est d'ailleurs pour cette raison que le le lecteur ou la lectrice peut y découvrir des coquilles, des fautes de grammaire ou d’orthographe, ou des répétitions de mots. Comme je l'ai déjà mentionné jadis, je les écrit « à la volée », presque frénétiquement. Mes doigts courent sur le clavier. Et souvent, ma pensée est plus rapide que ceux-ci lorsqu'ils jonglent avec les mots et les phrases que j'y inscris. De fait, nombre de petites imperfections les parsèment.

 

Il est évident que, si un jour, je publie ces articles sous forme d'ouvrage auprès d'un éditeur, pour les destiner à la vente en librairie, je prendrai énormément de temps à les corriger, et à les recalibrer avec autant de rigueur que mes autres textes. Néanmoins, comme pour le moment, ils ne sont – essentiellement – promis qu'à la diffusion sur les réseaux sociaux ou sur les forums, je me permets de les y produire « bruts ». Si je ne le faisais pas, et que je les corrigeais aussi scrupuleusement, j'y consacrerai une semaine entière à chacun. Alors qu'ils dévorent déjà beaucoup de mon temps, je n'aurai dès lors plus l'opportunité de me pencher sur d'autres de mes activités ; ou de mes passions, telles que les collections de figurines par exemple.

 

En outre, il se trouve que depuis peu, j'ai créé une chaîne personnelle sur Youtube. Vous vous en êtes peut-être rendu-compte puisque lorsque j'ai terminé d'y télécharger un documentaire issu de mes DVD personnels – eux-mêmes issus de cassettes vidéos souvent -, je mets un lien le concernant sur ma page Facebook. Ce sont, pour leur grande majorité, des documentaires historiques que j'ai enregistrés il y a longtemps à la télévision. J'alimente ma chaîne Youtube grâce à eux, pour ensuite les partager avec ceux et celles qui désirent éventuellement les visionner. C'est une manière, pour moi, d'offrir aux hommes et aux femmes qui me suivent, un choix plus large de compositions évoquant les thèmes qui me sont chers.

 

En tout état de cause, tout ceci, sans compter mon quotidien, a de nombreuses répercussions sur la manière dont je gère mes horaires de travail. J'écris entre quatre à six heures par jour, six jours sur sept. J'offre l'immense majorité de mes textes aux lecteurs et lectrices que je croise ici, ou sur les forums littéraires auxquels je contribue. J'en suis heureux, parce que c'est ce que j'aime le plus : partager les pages que je rédige avec les autres. Qu'ils les lisent, qu'ils se les approprient, qu'ils les partagent à leur tour, qu'ils les commentent, qu'ils en débattent… Je crois que c'est le but de tout écrivain de communiquer son œuvre au plus grand nombre. C'est son moteur ; enfin, c'est ainsi que je le ressens.

 

C'est donc pour cela que je suis éminemment triste, malheureux, que je me sens « abandonné », lorsque j'ai l'impression que tous les efforts que j'entreprends pour moi même autant que pour les autres, n'a aucun résultat. C'est un sentiment qui touche à la confiance en moi, qui a tant de fois été malmenée par le passé, comme je l'ai souvent évoqué dans mes textes les plus personnels. Ceux qui sont empreints des blessures, des traumatismes, et des peurs les plus profondément ancrées en moi. C'est pour cela, aussi, que jamais je ne relâche mes efforts, que j'exige le meilleur de moi-même dans chacun de mes écrits. C'est pour cela, encore, que je donne tant de moi-même. C'est pour cela, enfin, qu'autant que j'en suis capable, je ne néglige aucun commentaire ; que j'y suis très attentif ; que je les prend en considération.

 

Quand, comme moi, on ne peut sortir que très rarement de chez soi du fait du handicap et de la maladie dont on est le porteur, la seule fenêtre vers l'extérieur s'avère être Internet. Je suis conscient que mes exposés ont un relatif succès, et que de plus en plus de personnes s'y intéressent par le biais des groupes auxquels je participe d'abord, en les lisant sur mon mur en devenant des contacts personnels ensuite. Ce n'est pas pour rien qu'un éditeur est sur le point de publier « Chroniques des Semi-Immortels ». Si ce que je n'écrivais n'avait pas grand intérêt, ou si ma manière d'écrire était parsemée de fautes, de phrases confinant au charabia, ou de retranscriptions d'un écolier d'une dizaine d'années – malheureusement, j'en vois régulièrement sur ce réseau social ou ailleurs -, je suppose que je n'aurai pas des milliers de lecteurs ; sans compter tous ceux et toutes celles qui ne se manifestent pas à moi, se contentant de lire en anonymes.

 

Toutefois, je suis un éternel inquiet, un perpétuel anxieux. Ma hantise, comme je l'ai spécifié au début de cette annale, est d'être trop envahissant. De monopoliser l'attention, alors que tel n'est pas mon but, bien entendu. La peur, malheureusement, j'y ai été confronté toute ma vie, et dans maints domaines de mon existence. Ce dernier ne fait pas exception à la règle. Et souvent, je me construis des films dans ma tète, qui imposent à mon âme des douleurs difficilement descriptibles. Des hurlements intérieurs que seul moi peut percevoir ; des déchirures spirituelles qui me mutilent et qui me font sombrer dans un gouffre d'appréhension. Comme souvent dans la réalité, je ne me sens jamais en sécurité. Et encore que, depuis quelques années, et encore plus depuis que j'ai un petit peu plus confiance en moi grâce aux gens qui, ici, m'entourent de leur attention et de leur affection, les choses se sont améliorées. Pour autant, les racines de ce mal sont profondément accrochées à mon inconscient. Et, de temps en temps, elles me malmènent, comme vous l'avez constaté hier.

 

Malgré tout, je vous remercie tous et toutes d'avoir immédiatement répondu à ce petit paragraphe d'hier soir. Il transcrivait les sentiments qui m'animaient. Cette tristesse qui m'avait envahie ; cette frayeur qui m'avait pris à la gorge du fait de ne voir que peu de répondant à ce que je vous offrais depuis quelques jours. Vos témoignages m'ont beaucoup ému ; ils m'ont beaucoup touché. Ils m'ont beaucoup réconforté et rassuré également. Je vous en remercie du plus profond de mon cœur. Je tenais à vous l'exprimer ici ; comme je tenais à vous exprimer le pourquoi et le comment de mon ressenti d'alors...

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