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Mes Univers
30 décembre 2016

J'ai fais un rêve :

X1Hier soir, alors que je m’apprêtais à me plonger dans le premier tome du « Siècle » de Ken Follet – j’en suis à la moitié des mille pages qui le composent -, et que je contemplais le mur en me laissant aller à mes pensées, j’ai fais un rêve. Il n’a duré que quelques minutes. Cependant, à lui seul, et bien qu’il soit conscient, il résume à lui seul tout ce qui m’anime depuis que je suis enfant, adolescent, adulte, jusqu’à maintenant.

 

Tout le monde a des rêves. C’est normal, naturel, humain. Certains sont destinés à en concrétiser la plupart. D’autres sont destinés à ce que ceux-ci leur échappent quasi-systématiquement. Ce n’est pas une question qu’ils soient faisables ou possibles – ou pas -, mais ces derniers ont quelque chose d’inexplicable en eux qui fait qu’ils sont inatteignables. Ils auront beau se démener toute leur vie, dépasser les épreuves les plus difficiles que l’existence puisse mettre sur leur route, puiser au plus profond d’eux-mêmes la force et la volonté de les atteindre, ils leur échapperont immanquablement. Ils auront beau se « tuer » à la tâche, verser jusqu’à la « dernière goutte de leur sang », pour les réaliser, rien n’y fera. Il y aura toujours un détail, un événement, un aléa, un impondérable – justifié ou non – qui viendra briser cet espoir sur les roches acérées de cette inaltérabilité.

 

J’appartiens à cette seconde catégorie, c’est un fait. Car, si mes écrits, si mes textes, si mes exposés, si mes nouvelles, si mes poèmes ou mes romans, plaisent – il n’y a aucune ambiguïté à ce sujet -, ils demeureront à jamais ignorés de l’immense majorité. J’aurai beau tenter d’approcher médias, éditeurs ayant pignon sur rue, personnes influentes en ce qui concerne le métier d’écrivain, de philosophe, d’intellectuel, ou d’historien…, n’en résultera aucune retombée. J’aurai beau recevoir, ici ou ailleurs, des centaines, des milliers, de louanges, de remerciements, pour ce que je partage à l’intérieur de mes écrits – réflexions, émotions, imaginaires personnels, études sur l’actualité immédiate, etc. -, ils résonneront dans le vide.

 

Et encore, ce que j’y met n’est que la face émergée de l’iceberg. Il y a tant et tant d’autres facettes que mes rêves déploient. L’auteur que je suis, qui cherche à être reconnu en tant que tel par l’immense majorité des gens, n’est qu’un fragment de ce qu’ils recèlent. Mes écrits relatent ce que je suis capable de partager avec vous et avec d’autres en ce lieu et en cet instant. Mes écrits sondent les méandres de mon existence, de mon imaginaire, de ma philosophie, de bien davantage encore. Néanmoins, ils dévoilent ce sur quoi j’ai la possibilité d’agir d’une manière ou d’une autre. Ils montrent ce sur quoi j’ai une emprise directe, véritable. Ils divulguent ce sur quoi, de ma prison dorée, de mon refuge calfeutré, je peux intervenir. Ce lieu où nul ne peut me juger, me condamner, me blesser, me terroriser, me rejeter dans l’obscurité.

 

Et pourtant, il en faudrait si peu pour que la lumière que je cherche à atteindre me réchauffe, me réconforte, me procure joie et bonheur. Me fasse me sentir vivant, libre, plein d’espoir et d’ambitions susceptibles de me dépasser encore plus que je n’ai fait jusqu’à maintenant. Pour que ce que mes connaissances, ma spiritualité, mes investigations de toutes sortes, et sur maints sujets, s’épanouissent au-delà de toutes proportions. Si peu… et pourtant si ardu. Ardu au point qu’ils relèvent de l’impossible, de l’inatteignable...

 

Quelques exemples parmi tant d’autres, en commençant par ces rêves que je sais inconcevables : Je souhaiterai tant voir, de mon vivant, l’Homme poser le pied sur Mars. Ce second pas de l’Humanité franchissant les frontières exiguës et limitées de notre planète. Je souhaiterai, de mon vivant, voir une base permanente s’installer sur la Lune. Je souhaiterai voir notre Civilisation évoluer vers des perspectives qui lui paraissent aujourd’hui lointaines : sans utilisation d’hydrocarbures polluant notre monde jusqu’à l’en tuer. Fin de la toute-puissance de ce dieu argent qui asservit les peuples, les soumet à la pauvreté, pour l’avantage de quelques milliers d’individus sans scrupules, dénués d’humanité. Je souhaiterai voir, un jour, l’Islam redevenir une religion ouverte, tolérante, où la femme ne serait pas considérée comme inférieure à l’homme, comme sa possession.

 

Vœux pieux, n’est-il pas vrai !!!! Ce n’en sont que quelques-uns rédigés à la volée. Toutefois, plus personnellement, je souhaiterai atteindre cette reconnaissance littéraire de la part de mes pairs, à laquelle j’aspire tant. Non pas en quête de gloire, d’argent, ou de célébrité. Juste parce qu’au fil du temps, et des retours des gens qui me lisent plus ou moins régulièrement aux quatre coins de notre pays ou de la planète, il semble que ce soit justifié. Il suffit, pour s’en convaincre, de parcourir les commentaires de l’immense majorité de ceux et de celles qui me suivent ; parmi ceux des quelques jaloux, vindicatifs, haineux, intolérants qui se manifestent de temps en temps à moi lorsque j’aborde des thèmes comme la politique, la religion, ou l’avenir de notre civilisation.

 

Plus prosaïquement également, je rêve de rencontrer, de discuter, d’échanger, avec certaines personnes que j’admire, et avec lesquelles je voudrai approfondir des sujets qui me tiennent profondément à cœur : Hubert Reeves et Stephen Hawking, en ce qui concerne l’étude de l’espace, de la cosmologie, d’astrophysique, de la naissance de l’Univers. Yves Coppens, pour parler de l’évolution de l’Homme depuis Lucy en tant qu’espèce. Barack Obama, pour son humanisme. Adriana Karembeu, parce que c’est une femme à la beauté sublime, à la limite de la perfection. Et qu’au-delà des apparences, je souhaiterai savoir qui elle est, ce qu’elle aime, ses passions, etc. Car je la respecte et l’honore trop – comme toutes les femmes qui me fascinent – pour désirer autre chose. Ce serait une insulte envers elle que d’avoir autres objectifs que ceux-là. Et ce serait une insulte envers moi, qui suis extrêmement sensible aux atteintes dont ces femmes sont l’objet, de la part d’hommes qui se pensent irrésistibles, qui se croient tout permis. Je souhaiterai rencontrer Steven Spielberg, Martin Scorcèse, James Cameron, J.J. Abrams, qui sont, à mes yeux, des monuments du cinéma. Ou Nicole Kidman, Jean Dujardin, Omar Sy. J.J. Goldman, Michel Sardou, Mylène Farmer, Pascal Obispo, en tant qu’artistes. Élise Lucet pour ses émissions « Cash » et « Envoyé Spécial », Jean-Pierre Pernaut, Laurent Delahouse, Franck Ferrand. Et combien d’autres de ces personnes, hommes et femmes, dont la fréquentation, éphémère ou épisodique – illuminerait mon âme autant que mille Soleils réunis. Dont l’échange que j’aurai avec eux et elles m’enrichirais spirituellement, intellectuellement, comme j’en ai toujours rêvé. Sans jamais pouvoir frôler cet espoir qui réside en moi, et qui se meurt progressivement au fur et à mesure du temps.

 

Mais surtout, je rêve de rencontrer, de partager, d’échanger, de dialoguer, avec certaines des personnes qui sont si importantes à mes yeux, ici et ailleurs. Une, notamment, qui se reconnaîtra aisément puisque nous communiquons souvent ensemble. Ces personnes qui enflamment mon âme, mon cœur, qui enchantent mon esprit à chaque fois que je suis en contact avec elles. Elles n’ont aucune notoriété le plus souvent, elles sont uniquement elles-mêmes, avec leur personnalité, leurs centres d’intérêts, leurs passions, leurs ambitions, leurs spécificités. Elles sont françaises, allemandes, américaines, etc. Elles viennent de milieux sociaux-culturels divers et variés, ont des religions différentes – ou n’en n’ont pas. Elles sont noires, blanches, asiatiques, peu importe. Elles sont riches ou pauvres financièrement parlant. Mais je n’en n’ai cure, c’est leur richesse intérieure, leurs particularités, ce qu’elles diffusent, que je désire creuser. Et je donnerai la moitié de ma vie pour pouvoir les côtoyer, leur parler, m’asseoir à la table d’un restaurant pour prendre un bon repas en leur compagnie ; à la terrasse d’un bistrot, un café à la main, pour m’enivrer de ce moment privilégié qu’elles m’offriraient. Je considérerai ce moment comme un honneur, une distinction que je porterai avec respect en moi ; dont je me remémorerai ensuite – des mois, des années plus tard – comme parmi ceux qui ont marqué à tout jamais ma vie. Que je graverai dans le marbre de ma mémoire en tant que l’un de ces nombreux rêves, enfin réalisé.

 

Oui, voila quels sont quelques-uns de mes rêves, quelques-unes des personnes que je rêverais de rencontrer. Certains faisables, d’autres non. Mais ceux qui le sont, et que la providence m’autoriserait à concrétiser malgré le fait que je ne suis pas un homme destiné à en bénéficier, me combleraient au-delà de ce que mes pauvres mots peuvent traduire. J’en aurai des larmes de reconnaissance aux yeux, s’ils se matérialiseraient. Ils me toucheraient émotionnellement, comme nul autre événement de mon passé ou de mon présent. Ils m’accorderaient le droit de vivre pleinement, intensément, ce qui brûle au fond de mon âme et de mon cœur ; et que je retranscris épisodiquement dans certains de mes textes.

 

Je n’ai aucune emprise sur la réalisation de ces rêves, j’en suis conscient. J’aurai beau me débattre, franchir toutes les épreuves que l’existence met sur ma route. J’aurai beau abattre tous les murs qui se dressent autour de moi. Je suis impuissant à les ériger. Et pourtant, quels magnifiques rêves !!!! Quelles sublimes espérances !!! Puisqu’elles décrivent cette face cachée de l’iceberg que je suis, que je vous laisse entrapercevoir parfois ; et auxquelles j’ai songé hier soir, avant de me plonger dans le livre que je dévore avec voracité actuellement...

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