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18 juillet 2017

Brèves Philosophiques, pages 132 à 133 ; Le statut de la femme en Religion, première partie :

X3Un des méfaits « concrets » de la Religion, et qui fait depuis un certain temps la « une de l'actualité », est la manière dont celle-ci considère la femme ; et, par ricochet, l'enfant.

La femme, malgré les belles paroles et les passages de la Torah, de la Bible, et du Coran, qui se réfèrent à sa place au sein d'une société théologique, est à chaque fois considérée comme inférieure à l'homme. Elle n'est destinée qu'à engendrer une descendance ; masculine, de préférence. Lorsqu'on suit les préceptes dogmatiques tels qu'ils sont décrits, la femme est la tentatrice, celle qui a influencé à Adam au Jardin d’Éden afin de s'emparer du fruit défendu. Et, de ce fait, qui l'a condamné à être chassé du Paradis. Dieu l'a donc puni en l'obligeant à enfanter dans la douleur ; afin de lui rappeler sa condition de séductrice. De créature qui détourne l'homme du droit chemin et de son lien privilégié avec le Divin.

Combien d'exemples tels que celui-ci sont reproduits après cet épisode dans la Bible, que ce soit dans l'Ancien ou le Nouveau Testament.

De fait, et quelle que soit la religion monothéiste à laquelle on se réfère, la femme est tout d'abord la propriété du père. Dans le monde Islamique, comme dans le monde Chrétien occidental jusqu'à il y a quelques dizaines d'années, c'est le Patriarche qui choisit le futur époux de sa fille. La mère, elle, n'est là que pour lui inculquer une éducation ménagère ou maritale dont elle aura besoin une fois mariée : savoir tenir une maison, préparer les repas, être une amante dévouée et soumise, savoir s'occuper correctement de sa descendance jusqu’à ce que le père en décide autrement. Pour le garçon, afin de l'initier aux arts mettant en avant sa virilité, trouver un emploi rémunérateur afin de pourvoir aux besoins de sa futures famille. Pour la fille, lui trouver un « bon parti »,qu'elle demeure respectable - « vierge » - jusqu'au jour de son union, et obtenir une dot confortable.

C'est ainsi que la femme a été considérée pendant plusieurs milliers d'années avec l'appui des Religions. Il n'y a que depuis quelques décennies que celle-ci a commencé à s'émanciper et à accéder à sa liberté dans les pays occidentaux ; même s'il y a encore beaucoup à faire.

Car, jusqu'aux années soixante-dix, une femme n'avait pas le droit d'avoir un compte en banque sans l'accord de son mari. Le droit à l'avortement n'existait pas. Le choix de se marier par amour était quasiment interdit. Les relations sexuelles avant mariage étaient vue comme une honte qui rejaillissait sur toute la famille. Et souvent, la jeune femme était obligée de se cacher pour aller accoucher – ou avorter – clandestinement. Puis, ensuite, contrainte à abandonner son enfant. Mais, cette honte demeurait et elle avait ensuite beaucoup de difficultés à trouver un homme qui désire l'épouser. Elle était souvent destinée à demeurer « vieille fille ».

 

A suivre...

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