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27 janvier 2018

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux, pages 1020 à 1021 / 1803

X1Le 8 Novembre 1519, Cortés est en vue de la cité de Tenochtitlan, splendide ville blanche avec ses pyramides et ses palais sur pilotis. Un lieutenant du conquistador, Diaz del Castillo, écrit : « Nous croyions voir les merveilles de « l’Amadis de Gaule » - roman chevaleresque publié en 1508 -. ». Moctezuma n’accueille pas un capitaine, mais un dieu, auquel il fait soumission. Les autels ruissellent du sang des victimes sacrifiées. Pour asseoir sa victoire, Cortés dénonce les Dieux vaincus comme de faux Dieux, et profite de l’assassinat de quelques Espagnols pour s’emparer de l’Empereur. Mais le vrai danger vient de son rival, Velázquez, qui envoie une troupe pour l’arrêter. Vite vaincue, celle-ci change de camp.

 

La soumission du Mexique prend plusieurs mois, et les Espagnols massacrent les populations qui se soulèvent. Tué dans un affrontement, Moctezuma est remplacé par un farouche guerrier, Cuauhtémoc, qui résiste de son mieux. Une nuit – le 30 Juin 1520 -, celui-ci attaque le camp espagnol : surpris, 450 hommes – le tiers de l’armée – sont tués.

 

Cortés réprime les soulèvements indiens en reconstituant ses troupes avec des alliés indigènes. Puis il encercle la capitale, coupe les voies de terre. Affaiblie par la variole, privée de vivres, Tenochtitlan, la cité lacustre, tombe le 13 Août 1521.Les dernières constructions encore debout sont rasées. Mais le butin déçoit, et, pour calmer ses hommes, Cortés répartit la population indienne sur les concessions de terres. Autorisation est accordée aux plus ambitieux de ses lieutenants, de poursuivre la conquête. En 1524, Alvarado soumet les Mayas du Guatemala, tandis que Cristobal de Olid atteint le Honduras.

 

Mais, soucieux de faire reconnaître ses mérites, Cortés n’hésite pas à écrire à l’Empereur Charles Quint. Beaucoup jugent alors le conquistador trop ambitieux, et des intriguent l’obligent à revenir en Espagne. Il y est reçu triomphalement en 1528, et fait marquis d’Oaxaca, une vallée du Sud du Mexique. Pourtant, il n’est pas nommé gouverneur de la Nouvelle-Espagne par l’Empereur. Après avoir épousé la fille d’un grand d’Espagne, Cortés revient au Mexique, où il se consacre à la mise en valeur de ses terres. Dans la ville de Mexico, il se fait construire un palais somptueux, entretient une suite qui ressemble à une cour et se fait accompagner d’une garde. Cortés meurt en 1547, près de Séville, dans une semi-disgrâce.

 

En 1548, Alilio Sivirichi s’intéresse particulièrement à la culture des Indiens Karis, une tribu sous tutelle Inca du Pérou. Il recueille certains de leurs Mythes racontant l’existence d’anciens peuples de grande stature dotés de pouvoirs surnaturels. D’après eux, ceux-ci auraient autrefois érigés de grandes constructions architecturales.

 

A moins d’une décennie de là, Ceza de Leon – auteur de la fameuse « Cronica del Péru » - poursuit les investigations d’Alilio Sivirichi. Celui-ci pense bientôt que les membres de cette Race Primordiale mesuraient six mètres de haut. Il les fait arriver au Pérou par mer sur des balsas de jonc faits comme des barques. Et, d’après son confrère Zarate, avec lequel il s’entretient régulièrement à leur sujet, « ils se livraient à la pèche des requins, des manatis et d’autres poissons énormes ; car, chacun d’eux s’alimentait de ce qu’auraient consommé trente ou cinquante Indiens du commun. ».

 

Puis, au cours de la même période, un autre explorateur Espagnol du pays Inca, Guteriez de Santa Clara, prospecte la province de Huaras, dans la Cordillera Blanca. Longeant la pâture de grands troupeaux de lamas et d’alpacas, il découvre, presque par hasard, des constructions carrées faites de pierres levées, de cent pas de longueur. Pour lui, il ne fait pas de doute que ce sont d’antiques maisons, ou, au pire, des chambres funéraires. Il y exhume d’ailleurs lui même des cercueils dolmeniques enterrés dans leurs sous sols ; tandis qu’à l’intérieur de chacun d’eux, il met à jour des tètes de mort et des os énormes, ainsi que des dents de trois doigts d’épaisseur et longs de cinq. Un peu plus loin, il dégage en outre des dalles où sont dessinées de nombreuses lettres qu’il ne parvient pas à déchiffrer. Et, à beaucoup d’autres endroits du site, il croise des visages et des motifs humains figurés représentant, toujours d’après lui, une race de Géants antérieure aux Incas.

Pour Guteriez de Santa Clara, il ne fait aucun doute que ces Géants ont été exterminés par les premiers Incas lorsque ceux-ci sont arrivés dans la région ; mais que quelques uns ont réussi à se réfugier dans les Andes tandis que d’autres se sont enfuis en direction des îles du Pacifique.

 

En 1549, c’est en empruntant la « Chaussée des Incas » - ce souterrain long de centaines de kilomètres possédant une ouverture à Tianhuanaco - que les ultimes défenseurs de la ville fuyant les Espagnols, trouvent refuge, abritent leur or et cachent leurs manuscrits ancestraux les plus précieux.

 

A suivre...

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