Figurines du 20/05/2020

Il y a longtemps que je n'ai pas évoqué le suivi de mes différentes collections de figurines. Et pourtant, chaque mois, j'en commande de nouvelles auprès de mon fournisseur habituel qu'est "Figurines et collections", la boutique spécialisée dans les miniatures.

En début de chaque mois, je me rends également sur le site "King and Country". Y apparaissent chaque fois les figurines qui viennent d'être éditées. S'y dévoilent dès lors celles dont la production est stoppée, et qui ne sont désormais disponibles que sur les sites de ventes aux enchères, à Drouot éventuellement, ou lors de ventes privées entre collectionneurs.

Bref, j'en suis l'actualité, puisque cette passion pour les figurines est directement associée à ma vocation d'Historien. Elle la complète parfaitement en matérialisant nombre de périodes historiques qui méritent d'être mises en avant...

Actuellement, je détiens entre 3500 et 4000 figurines évoquant la plupart des grandes pages de l'Histoire de l'Humanité : de l’Égypte antique à la Seconde Guerre Mondiale, de la Grèce de Périclès à l'épopée napoléonienne, des invasions barbares ayant contribué à l'effondrement de l'Empire Romain à la Guerre de Sécession, et j'en passe..., nombre de périodes de notre Histoire ancienne ou récente sont détaillées par leur biais.

Avec mes achats de livres, de BD, de DVD, il s'agit là du seul loisir auquel je consacre un budget assez conséquent. Car sachant que chaque homme à pied à une valeur marchande d'une cinquantaine d'euros, et que chaque cavalier atteint facilement les 130 euros, le montant de chaque commande dépasse généralement les 200 à 300 euros. En même temps, je ne bois pas d'alcool, je ne fume pas, je ne sors pratiquement jamais de chez moi - ni bars, ni discothèques, ni restaurants, ni vêtements de marque, ni entretien automobile, etc. -, c'est le seul plaisir que je m’autorise mensuellement.

Certains et certaines m'ont déjà fait remarquer par le passé que ces figurines prenaient facilement la poussière, qu'il faut beaucoup de place pour les entreposer. C'est vrai, j'en ai conscience. Je les protège de la poussière, les entretient et les nettoie régulièrement. Je les dispose sur mes étagères où se trouvent mes livres, mes BD, mes DVD. En fait, elles sont alignées devant ces derniers en fonction de l'époque qu'elles évoquent. Et si c'est vrai que la place pour les y mettre commence à se rétrécir, j'ai assez d'imagination pour trouver des solutions à cette difficulté. Et puis, cela ne m'emperchera jamais à poursuivre mes l'ensemble des nombreuses collections que je suis.

En vérité, la seule collection à laquelle je ne me suis que peu attelée est celle qui s'étend de la Première Guerre Mondiale à nos jours. Non pas qu'elle ne m'intéresse pas. Bien au contraire. Je l'ai étudiée en profondeur durant des années. Et notamment la première moitié du XXe siècle. C'était lorsque je me suis penché sur les origines idéologiques du Nazisme, dont la plupart des racines se développent entre le deuxième tiers du XIXe siècle et le tout début des années Trente ; date à laquelle Hitler est nommé chancelier du Reich par Hindenburg en Allemagne. Avec les conséquences dramatiques qu'on connait.

J'en profite pour souligner que mes mots et mon manuscrit sur ce sujet sont toujours dans le disque dur de mon ordinateur. Le manuscrit est incomplet, évidemment. Il y a tant d'aspects à en développer, à en approfondir. C'est un sujet très complexe, et dont bien des parties remontent très loin dans notre Histoire. J'en poursuivrai la dissection en l'incluant à mes recherches actuelles ; lorsque je m'attélerai à la description de la civilisation industrielle du XIXe et XXe siècles. Dans quelques années certainement puisque j'en suis encore à l'exploration des origines de la Civilisation à l'époque d'Ur, de Sumer, d'Akkad...

Sauf catastrophe, jamais je ne vendrais mes collections de figurines de mon vivant. J'espère qu'elles se transmettront de génération en génération au travers de membres de ma famille qui s'y intéresseront éventuellement. D'autant plus qu'avec le temps, et l'extinction de leur disponibilité en magasin, elles prennent progressivement de plus en plus de valeur.

Cependant, la valeur que je leur prête est surtout sentimentale ; pas monétaire. Elles sont le reflet d'une fraction non négligeable de la personne que je suis en vérité. Elles sont l'un des témoignages de ce à quoi j'ai consacré mo existence depuis plus de vingt-cinq ans : l'Histoire. Les plus anciennes, je les ai acquises il y a près de deux décennies maintenant. Et lorsque mes doigts les effleurent, lorsque parfois j'en tiens une entre mes doigts, les souvenirs personnels qui y sont associés s'imposent inévitablement à moi. De même, les souvenirs des milliers d'heures passées à la Bibliothèque Nationale, à y scruter avec passion des pans entiers de notre passé pour les retranscrire aujourd'hui sur papier, elles les personnifient souvent.

En tout état de cause, avant de réceptionner les six prochaines de la collection des Étains du Prince - six généraux de la période napoléonienne -, hier j'ai reçu celles-ci : tout d'abord, un centurion romain. Il est un peu à l'écart de la baliste et des servants qui s’apprêtent à la faire fonctionner. Ce centurion est la première figurine d'une toute récente série évoquant cette période. Une dizaine la constituent. Et je me procurerai les prochaines - toutes des piétons - durant les mois qui viennent...

Ensuite, un cavalier de l'époque des Croisades - 1095 - 1291 -. Sur la photo ci-jointe, c'est celui de couleur jaune à l'extrémité gauche de l'image. Son nom est Robert de Bruce. Et son nom évoquera peut-être quelque chose à ceux et celles qui ont visionné le magnifique film de et avec Mel Gibson qu'est Braveheart. Robert de Bruce y est le prétendant légitime à la couronne d’Écosse. C'est la dernière figurine - pour l'instant - de cette période qui me manquait. Mais je gage que d'autres vont être diffusées par King and Country prochainement.

La dernière photo, enfin, se concentre sur la période napoléonienne. Il s'agit des deux cavaliers, également les plus à gauche de l'image : le général Gougeaud et le général Lasalle. Il m'en manque encore trois afin de terminer cette série. Je les commanderai au fur et à mesure des mois qui viennent. La collection napoléonienne étant la plus riche, la plus diversifiée, et la plus ancienne, de celles que je suis. A elle seule, elle est aussi étendue que toutes les autres que je suis réunies.

Voila ce que je tenais à partager avec vous aujourd'hui. Amicalement

Dominique Capo