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Mes Univers
16 mai 2020

Brève hebdomadaire du 17 Mai 2020 :

X1

Durant la semaine qui vient de s'écouler, j'ai été assez prolifique dans bien des domaines. C'est assez rare ces derniers temps pour que je tienne à le souligner. Et j'avoue que cela m'a profondément réjoui. J'espère également que cette énergie retrouvée va continuer le plus longtemps possible.
 
Premièrement, je me suis essentiellement concentré sur la poursuite de la rédaction de mon ouvrage sur les Origines de la Civilisation. Si certains estimeraient que celle-ci progresse lentement, il n'en n'est rien. C'est vrai qu'à première vue, le chapitre sur lequel je travaille depuis des mois semble s'élaborer à la vitesse d'un escargot. Quelques phrases supplémentaires par-ci, quelques rectifications par là. Quelques ajustements ou approfondissements de texte ailleurs quelques coupures à l'intérieur de plusieurs paragraphes encore ailleurs. Des notes en bas de page à rajouter parfois. Bref, ce chapitre est en effet extrêmement long et compliqué à élaborer.
 
Sans compter qu'en plus de tout cela, perfectionniste comme je suis en ce qui concerne cet ouvrage sur les Origines de la Civilisation, je m’arrête souvent à tel ou tel endroit de mon texte à peine écrit, ou éventuellement plus ancien, pour en retirer les fautes d'orthographe, de grammaire, les coquilles, les répétitions lexicales ; pour alléger des phrases trop longues. Enfin, je me relis presque en permanence en me référant à mes notes sur le sujet - celles datant de mon passage à la Bibliothèque Nationale ainsi que d'autres plus récentes -, afin que ce que j'y détaille soit le plus agréable et le plus intéressant, à lire. Aussi proche de la réalité vécue par ces hommes et ces femmes de l'Aube de la Civilisation que possible, également.
 
Ceci nécessite donc énormément d'attention, de concentration, de réflexion, de connaissances. J'y consacre tout ce que je suis, toute ma passion, toutes mes capacités intellectuelles. C'est chronophage et énergivore. Et de temps en temps, rédiger rien qu'une ligne peut me prendre une demi-heure parce que ça modifie l'ensemble du paragraphe dans lequel je l'inclus.
 
Pour autant, en effet, j'avance. Je termine actuellement mon étude et ma retranscription du Ve millénaire avant J.C. Époque où les premières Cités-Etats du Moyen-Orient émergent véritablement. Époque de nombre de bouleversements dans bien des domaines, que ce soit dans cette partie du monde, de même que dans nombre d'autres. Et je m’apprête à entamer l'exploration du IVe millénaire avant notre Ère. Période, cette fois, qui voit s'affirmer quelques-unes de ces Cités-Etats, avant qu'elles ne se transforment en foyers civilisationnels tels que définis par les historiens. Ur, Sumer, Akkad, etc. se démarquant et partant à la conquête de territoires de plus en plus éloignés. Cités-Etats à l'origine de bien des innovations telles que l'écriture, l'irrigation, la métallurgie, le commerce à "grande" échelle, l'exploration... dont le rayonnement et le prestige résonne encore jusqu'à nous aujourd'hui...
 
Une fois l'étude du IVe millénaire provisoirement terminé - j'y reviendrai bien entendu plus tard lorsque j'entamerai mon chapitre exclusivement consacrée à Sumer, Ur, Akkad -, je remonterai à la Préhistoire pour un chapitre "d'entrée en matière". Il s'agira d'un petit résumé de l'Histoire de la Terre, de la Vie, de l'espèce hominidée - de son apparition il y a 3 millions d'années à la fin de la dernière Ère Glaciaire dite de Würm. Ce chapitre sera le prologue et la jonction avec mon chapitre sur le Mythe du Déluge s'étant déroulé, selon les croyances humaines, avant l'Aube de la Civilisation, puis, celui que je termine en ce moment sur l'émergence des premières Cités-Etats au Moyen-Orient.
 
La rédaction de mon ouvrage, comme vous le voyez, est loin d'être terminée. Je dois mettre en avant nombre d'aspects rattachés à cette période lointaine de l'Histoire de l'Humanité. Ils sont nécessaires, essentiels, pour en comprendre les tenants et les aboutissants avec le plus d'exactitude et de rigueur historique. C''est passionnant, fascinant, et lorsque j'y songe, ça en révèle énormément sur la façon dont nous avons évolué jusqu'au aujourd'hui.
 
Parallèlement à cela, comme vous l'avez peut-être constaté si vous avez lu mes publications de cette semaine, j'ai de même rédigé deux articles sur la période de déconfinement en cours. Là, il s'agit de mes réflexions liées à l'actualité la plus récente de cette année 2020. Parce que si l'Histoire la plus lointaine suscite mon intérêt, celle qui évoque ce début de XXIe siècle est tout aussi passionnante et fascinante. Car, ne vous y trompez pas, ce que nous vivons depuis le mois de mars est une page d'Histoire qui s'écrit sous nos yeux. Le "Monde d'Après" dans lequel nous entrons sera différent du "Monde d'Avant" que nous avons quitté lors de ce confinement de deux mois.
 
Que nous le voulions ou pas, que nous l'acceptions ou pas, que nous nous y adaptions ou pas, les faits sont là. Et en tant qu'historien, je me fie aux faits : cette crise liée au coronavirus bouleverse en profondeur nos certitudes sur la place que nous avons dans le monde. Elle met en exergue notre fragilité sanitaire ; mais pas seulement. Elle remet en cause des évidences que nous croyions inébranlables. Oui, notre Civilisation est soumise aux aléas de la Nature sous des aspects que nous avons jusqu'alors négligé, sur lesquels nous avons trop longtemps fermé les yeux.
 
Cet épisode nous rappelle combien nous leur sommes soumis. Et même si cette pandémie n'a rien à voir avec les réchauffement climatique en cours, il met en évidence notre impuissance à maitriser la Nature. Et heureusement. Alors, lorsque les véritables difficultés et épreuves liées au réchauffement climatiques dont les prémisses apparaissent déjà, se manifesteront, le souvenir des effets de cette pandémie nous rappellera combien nous sommes fragiles face à elles.
 
C'est ce que j'essaye souvent d'expliquer dans mes articles sur les sujets d'actualités les plus divers et les plus variés. A chaque fois, je pense et je détaille à moyen ou à long terme. Pas à court terme ; c'est à dire, pas à un mois, six mois, un an, ou dix ans. Je pense à la période où le cinquantenaire balbutiant que je suis aura l'âge de ma mère ou de ma grand-mère - qui a 96 ans et qui se moque complétement des effets dévastateurs de l'empreinte humaine sur le fragile équilibre constituant "la Vie" sur cette planète. Je pense aussi à mes neveux, qui sont adolescents, et qui vont devoir affronter ces bouleversements climatiques dont notre génération et la précédente sommes à l'origine. Et au-delà de ça, depuis que la Révolution Industrielle a débuté au XIXe siècle.
 
Hier, j'entendais un scientifique qui s'exprimait à la télévision. Il expliquait que, grâce à la technologie et aux sciences, l'Humanité serait capable de surmonter cette crise écologique sans précédent. Je suis très sceptique, cependant peut-être a-t’il raison ? Il est encore trop tôt pour le savoir. Néanmoins, s'il est dans le vrai, à ce sera quel prix ? Avec quels dégâts ? Avec quelles répercussions ? Avec quels prolongements ? Je gage que d'une manière ou d'une autre le prix que nous et nos descendants allons inévitablement payer va être exorbitant ; bien plus que nous ne nous l'imaginons certainement...
 
Aujourd'hui, avec le coronavirus, nous voyons à quel point notre modèle de société, nos habitudes, nos libertés de mouvement, peuvent être remis en cause par un fléau épargnant la vie de 98 % des contaminés par celui-ci. Malgré ces millions de victimes partout sur la planète, ce n'est rien, quand on y songe, à l'échelle de l'Humanité.
 
Alors, demain, lorsque de plus graves et durables bouleversements seront à l’œuvre ? Imaginez quels dégâts sur notre Civilisation vont advenir. Or, c'est cet héritage que nous laissons à nos enfants et à nos petits-enfants. Et je gage qu'ils nous en tiendrons pour responsables et qu'ils nous jugeront à la hauteur des malheurs qu'ils auront à affronter. C'est ce que je m'efforce de souligner dans mes articles soulignant les causes et le conséquences des événements les plus emblématiques de ce début de XXIe siècle.
 
Telle est ma responsabilité d'intellectuel : en utilisant mes connaissances sur ces thèmes, en étudiant l'actualité en profondeur, en usant de mes modestes capacités et possibilités, tenter d'aller plus loin que l'éphémérité et la superficialité qui gangrène les réseaux sociaux. Tenter de surnager au-dessus de cette inconscience, de cette insouciance, de cette ignorance, de cet aveuglement, collectifs. A mon humble niveau, tenter de réveiller ces consciences anesthésiées par leurs soumissions à leurs certitudes et leurs croyances.
 
Chaque fois que j'écris un de ces articles, c'est ce combat que je mène. Et même peu de personnes lisent ce que j'écris, au moins, j'essaie de modifier - un petit peu - ce qui leur semble immuable. Si j'atteins ne serai-ce qu'une personne, si je l'aide à évoluer dans cette perspective, au moins, j'aurai réussi. Je n'aurai pas vécu ma vie en vain...
 
Le seul détail qui m'afflige, c'est que lorsque je les publie sur mon blog ou sur les réseaux sociaux, je me rends compte ensuite que mes textes sont constellés de coquilles, de fautes d'orthographe, de longueurs, de répétitions... Je les rédige sans me relire, sans me corriger. Contrairement à mon ouvrage sur les origines de la Civilisation, je ne prends pas le temps de les améliorer afin qu'ils soient plus aisés et plus agréables à lire. C'est une erreur, j'en suis conscient. C'est peut-être l'une des raisons qui fait que mon lectorat n'est pas aussi développé que je le souhaiterais. Je suis sûr que si je leur consacrais autant de temps et d'énergie que pour mon livre, ils seraient davantage diffusés et partagés.
 
Malheureusement, je ne suis pas en capacité de me couper en deux. L'élaboration de mon ouvrage est déjà extrêmement long et ardu. Alors, si je devais avoir la même rigueur littéraire vis-à-vis des mes articles, je ne pourrais pas mener ces deux activités de front. Or, à mes yeux, l'une est aussi importante que l'autre. L'une est complémentaire de l'autre. Car, comme je le répète souvent : connaitre notre passé permet de comprendre notre présent et d'appréhender les multiples chemins que notre avenir est susceptible de prendre. Et cette période que nous vivons nous le démontre.
 
Donc, oui, je suis malheureux de constater, un ou deux jour après les avoir publié, que j'ai oublié un mot par ci, que mon texte contient une coquille par là. Triste de constater que j'aurai pu raccourcir une phrase par ci, me débarrasser d'une répétition lexicale par là. Éprouvé de réaliser que j'aurai pu l'améliorer, le rendre plus plaisant à suivre, afin qu'il soit partagé par ceux et celles qui se sont penché sur lui.
 
Mais c'est ainsi. J'essaye, je fais mon maximum. Ce n’est pas parfait, loin de là. Un jour peut-être, si j'ai le temps et l'énergie pour cela, je reprendrai chacun de ces articles que je diffuse. Je les ai gardé sur le disque dur de mon ordinateur dans un fichier intitulé "mes Réflexions Philosophiques". Plus de 600 pages abordant tous les thèmes que j'ai abordé au cours de ces cinq à six dernières années. Un reflet de mes interrogations et de mes observations sur notre société de ce début de XXIe siècle. J'ai déjà commencé à en retravailler quelques-uns. Une vingtaine de pages à peine. Toutefois, une fois de plus, je ne suis pas en mesure de me démultiplier. J'espère ardemment qu'un jour, lorsque mon livre sur l'origine de la Civilisation sera terminé, je pourrais m'y atteler sérieusement. A moins qu'une aide extérieure veuille bien m'appuyer.
 
Néanmoins, pour l'instant, je me concentre sur ce qui m'est prioritaire. Et encore, je n'évoque pas mon quotidien aussi chronophage et énergivore que tout ce que je viens de détailler au sin de ce texte. Quoi qu'il en soit, c'est pour cette raison qu'en ce Dimanche après-midi, je vais me reposer. Je vais me détendre et me changer les idées.
 
La semaine qui vient risque d'être remplie. J'attends des figurines de King and Country et des Étains du Prince. Je ne manquerai pas d'y revenir en temps voulu. Lundi, ma coiffeuse vient. Après deux mois, un rafraichissement capillaire est plus que nécessaire et bienvenu. Le vitrier devant réparer le double vitrage de la baie vitrée que j'ai fissurée juste avant le début de la période de confinement, vient mardi. Évidemment, je dois poursuivre la rédaction de mon livre. Je dois gérer la sclérose en plaques de Vanessa, plus tout le reste...
 
De fait, cet après-midi, je vais visionner un des derniers épisodes de la série historique sur la Guerre de Sécession que j'ai débuté il y a quelques semaines. Je vais visionner un film, ainsi que les épisodes cinq et suivants de la série "les Bracelets Rouges" diffusés sur TF1 il y a deux mois, et que je n'ai pas encore l'occasion de regarder. Ce soir, je vais poursuivre la lecture d'un thriller que j'ai débité hier soir ; jusqu'aux environs d'1 ou 2h du matin. Tout cela va me faire le plus grand bien.
 
Je vous souhaite, à tous et à toutes, un excellent Dimanche. Demeurez prudents, profitez en pour vous reposer, pour vous détendre, pour être entourés de ceux et celles que vous aimez et qui vous aiment. N'oubliez jamais que la santé est ce que nous avons de plus précieux. Sans cela, tout le reste n'est pas possible ou faisable. Soyez heureux et épanouis!. Quant à moi, mes pensées les plus amicales vous accompagnent tous et toutes en permanence.
 
 
Dominique Capo

 

 

 

 

   

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