Mon rève :

Je ne rêve que d'une chose en ce monde. Une seule et unique, parce que c'est celle qui me rendrais véritablement heureux, parce que c'est celle à laquelle je n'ai jamais véritablement eu accès :

Ce rêve, c'est un jour de faire l'amour à une femme ou une jeune femme qui m'attire physiquement, sensuellement, charnellement. Rien qu'une fois, rien qu'une nuit, rien qu'une heure, l'aimer avec passion. Explorer chaque parcelle de son corps jusque dans ses recoins les mis intimes et les plus secrets. Partir à la conquète de chacune de vallées, des monts, des renflements, ou des creux, les plus délicats et les plus magnifiques dont elle est dotée. Les vénérer, les aduler, comme jamais. Leur batir des temples d'or et d'argent au gré de mes caresses et de mes baisers enfiévrés ; des attentions que j'ai à leur égard.

Voir dans les yeux de cette femme avec laquelle je fusionne, juste un moment, ce désir et ce plaisir divins que je suis capable de lui procurer. Lui ouvrir, au gré de mes va et viens entre ses cuisses, les portes d'un paradis dont elle sereait la reine, l'impératrice, à tout jamais. Me noyer dans son regard, lui murmurer au creux de l'oreille, combien je la trouve belle, combien je la trouve désirable ; que jamais je ne me lasserais de la remplir de moi ; encore et encore, jusqu'à la fin de l'Eternité. 

Sentir ses douces étreintes, contempler ses mamelons dressés, entendre ses gémissements de plaisir. Chérir son corps comme si je devais prendre prendre soin du plus ptrécieux, du plus respectable, du plus honorable des trésors. Lui dévoiler, lors de cette osmose teintée d'harmonie et d'idéal, ce que mes mots sont incapables de lui dire. Lui exprimer au travers de mon regard à l'instant où son plaisir est le plus véhément, cette joie et cette gratitude d'avoir pu y participer pleinement. Mes yeux embués de larmes d'émotion et de bonheur qu'elle ait accepté de m'accompagner en cette contrée divine où la magnificence et le charme dont elle est le réceptacle, je les ai atteint ; ils seront dès lors gravés en moi à tout jamais...

Mais quelle femme serait assez folle, assez généreuse - ou inconsciente - pour m'accorder cela ? Aucune, je suis lucide à cet égard. Coupable d'être l'homme que je suis, c'est ainsi. Condamné à en payer le prix le plus fort - et même davantage -  jusqu'à la fin de mon existence, tel est le destin que je dois endurer. C'est évident...