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29 octobre 2020

Le 29/10/2020, seconde partie ; le reconfinement :

X2

Voila, c'est fait !!! Et c'était prévisible. Ça ne pouvait qu'aboutir à ça !!! : Hier soir, le président de la République a annoncé le reconfinement général de la France. Le coronavirus se répandant désormais partout de façon exponentielle, il y n'y avait que peu de solutions à mettre en œuvre afin de ralentir sa propagation. Et je dis bien "ralentir". Car ceux et celles qui croient, comme à l'issue du premier reconfinement, que celui-ci va ensuite faire disparaitre ce fléau et que la vie pourra recommencer "normalement", se trompent lourdement.
 
D'ailleurs, pour moi, les personnes qui entre mai et septembre, se sont imaginé que tout était terminé, ont une part de responsabilité dans la mise en œuvre de ce second confinement. Les autorités sanitaires ont beau eu prévenir et mettre en garde tout le long de l’Été, que le relâchement et la légèreté, que l'indifférence et la nonchalance généralisés, allait provoquer une résurgence des cas, ont fait l'autruche. Par ailleurs, il était évident qu'à la rentrée, avec le retour au travail, dans les écoles, la reprise du quotidien sans se soucier du virus, pour un certain nombre de personnes, ne pouvait que le favoriser.
 
Et aujourd'hui, nous en payons le prix fort !!! Et encore, ce reconfinement est plus adapté à la situation économique et sociale de la France que la première fois. J'entends déjà certains certaines qui s'en indignent parce que leurs commerces, leurs entreprises, leurs sociétés, etc. sont obligées de fermer. J'en suis malheureux pour eux, c'est vrai. Les conséquences économiques au cours des prochaines semaines, des prochains mois, des prochaines années, vont être dramatiques. Nombre d'entreprises, malheureusement, ne s'en remettront pas.
 
En même temps, une entreprise avec des employés malades du coronavirus, ou morts de ses effets, à quoi peuvent-ils bien lui servir. Elle mourra aussi. Sauf que, parce qu'elle aura voulu rester active à tout prix, elle aura entrainé la maladie, et ses séquelles parfois irréversibles, le décès éventuellement, de quelques-uns de ses employés. Pire encore : ceux-ci, en se déplaçant pour aller travailler, en sortant, en faisant la fête ou en participant à des soirées - sans masques, sans gestes barrière et sans distanciation sociale -, auront contribué à le propager ; non seulement auprès d'inconnus, mais avant tout et peut-être surtout, auprès de leur famille, de leurs proches, de leurs plus anciens, de personnes fragiles !!! C'est intolérable.
 
Cette fois, heureusement, les organes les plus vitaux de la nation, les commerces et les entreprises les plus essentielles, restent ouvertes ; il y a des aménagements qu'il n'y a pas eu la première fois.
 
Quant aux aigris, aux vindicatifs de tous bords, et notamment politiques, qui s'insurgent en disant qu'il aurait mieux valu faire comme ceci ou comme cela, je leur réponds : la situation est inédite. Qu'un autre gouvernement, de gauche ou droite, ai été au pouvoir, il aurait subi les mêmes événements. Il n'aurait surement pas fait mieux ; il aurait même peut-être fait pire, nul ne le sait.
 
C'est bien beau de critiquer lorsqu'on n'est pas aux manettes. C'est plus difficile de prendre des décisions de cet ordre, en ayant conscience de l'impact qu'elles vont avoir inévitablement.
 
Je ne soutiens pas la politique d'Emmanuel Macron. Depuis le début de son mandat, il a fait maintes erreurs, maintes fautes. Mais personne n'est à sa place dans les circonstances actuelles. On peut le critiquer, on peut ne pas être d'accord avec lui, avec les décisions qu'il prend. Néanmoins, pour l'instant, là n'est pas le plus urgent. Le plus urgent est de préserver la vie des français, et des plus faibles et des plus fragiles notamment.
 
Le plus urgent est de ne pas engorger nos hôpitaux alors qu'ils sont au bord de la rupture, alors que nos soignants se donnent corps et âme pour sauver ceux et celles qui sont infectés par ce coronavirus. Tout le reste vient ensuite. Tout le reste n'est qu'individualisme et corporatisme. Et ça, c'est honteux dans des circonstances telles que celles que nous traversons.
 
Cette pandémie dicte ses lois, non pas en fonction des souhaits des hommes et des femmes. Elle se répand partout, tout le temps. Elle profite de chaque occasion, de chaque aspect de la façon dont nous nous comportons, pour se propager.
 
Mème ceux et celles qui ne se sentent pas directement concernés par elle parce qu'ils ou elles ne connaissent aucun cas parmi leurs proches, en sont des vecteurs ou des victimes en puissance s'ils demeurent individualistes ou corporatistes. Je pense qu'ils ou elles ne l'ont jamais admis, accepté, entendu ou écouté. Ils ont surtout songé à leurs intérêts personnels avant tout. Au mépris de l’intérêt collectif. Contribuant ainsi à la remise en place, dès lors inévitable, de ce reconfinement généralisé.
 
Et encore, je le répète, tous les rouages de notre économie ne sont pas à l’arrêt, contrairement à la première fois. De plus, rester chez soi, il y a quand même pire comme restriction. Ceux et celles qui y voient une entrave à leur liberté de déplacement, à leur liberté de travailler, à leur libre arbitre, ne pensent qu'à eux. Il y a un moment où ce libre arbitre n'est plus suffisant. Ce n'est pas prendre les gens pour des enfants que de vouloir les préserver ; parfois malgré eux. C'est juste une question de priorité, et momentanée. Rien à voir avec une dictature. Qu'ils aillent en Turquie, en Arabie Saoudite, ou ailleurs, et là ils se rendront compte ce qu’est une véritable dictature. Ils verront vite la différence.
 
C'est tellement facile, tellement simple, de faire des amalgames, de raccourcis, afin de préserver à tout prix ses privilèges au détriment des autres. Cela prouve juste la médiocrité et l’égoïsme de certaines personnes à l'esprit étroit et sans perspective allant au-delà de leurs primautés.
 
Pour ma part, ce nouveau confinement ne me choque pas. Il ne me gène pas. Je ne le considère pas comme une entrave à ma liberté. Pour ma part, il n'handicape pas mon mode de vie. Je m'y adapte, comme ça a été le cas aux mois de mars et avril. J'ai assez d'activités à faire chez moi pour ne pas me sentir isolé, inactif. C'est fou comme il y a tellement de gens qui sont dépendants - comme une drogue presque - de l'extérieur pour se sentir exister. J'ai tant à écrire, j'ai tant à lire, j'ai tant de films, de documentaires, de débats, à visionner. Je peux même dessiner, trouver d'autres choses à faire si besoin est.
 
Il suffit d'un peu d'imagination, de volonté. Je plains ceux et celles qui n'ont pas d'autre perspective que celle qui les rattache à l'extérieur, alors qu'ils pourraient en profiter pour s'enrichir culturellement, pour découvrir de nouveaux aspects de l'existence qu'ils n'ont jamais expérimenté. Bref, comme je le dis souvent, ce sont ces gens désespérément accrochés à leur "métro-boulot-dodo" et qui n'ont rien d'autre pour avoir l'impression d'être importants, pour avoir le sentiment d'exister. Que c'est réducteur !!!
 
Voila, je termine ici pour aujourd'hui. Le confinement débute ce soir. Une fois encore, je pense aux victimes de Nice qui, elles ont perdu plus que leur emploi sous les coups d'un terroriste : elles y ont perdu la vie. Je pense à tous ces hospitalisés en réanimation, qui en meurent parce que le virus est en train de les décimer. Pour moi, elles sont la priorité.
 
Je retourne donc maintenant à la rédaction de mon ouvrage sur les origines de la civilisation. Demain, je reprends assidument la réécriture approfondie de mes Mémoires. Car confinement ou pas, j'en poursuis l’élaboration quoiqu'il advienne...
 
Dominique Capo

 

 

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