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Mes Univers
6 novembre 2021

le monde change ! Et nous ?

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Le monde change, qu'on n'aime la direction qu'il prend ou pas, qu'on l'accepte ou pas, qu'on s'y adapte ou pas, que ça nous fasse peur ou pas, c'est un fait. Nul ne peut l'ignorer, nul ne peut l'entraver, nul ne peut l'éviter. C'est ainsi, comme il en a toujours été ainsi depuis l'aube de l'Humanité.
 
Chaque époque est en proie à maints bouleversements, à maintes transformations, à maints effondrements puis reconstructions. Chaque période voit la précédente décliner, puis agoniser, puis s'achever. Il y a ceux et celles qui l'acceptent, qui embrassent ces transitions, qui s'y adaptent. Il y a également ceux et celles qui refusent la réalité, qui s'arc-boutent sur un passé révolu, qui fustigent les conséquences qui sont générées par ces bouleversements. Pourtant, ça ne les empêche pas de survenir.
 
Le résultat, c'est juste qu'elles sont plus brutales et plus violentes, plus destructrices et plus traumatisantes à l'encontre de ceux et celles qui s'épuisent à tenter de les freiner. Le résultat, c'est qu'ils y perdent tout ce qu'ils avaient essayé de sauver ou de retenir, c'est qu'ils en ressortent brisés, détruits, à terre finalement.
 
Où en serions-nous si notre civilisation ne s'était modifiée en profondeur et dans tous les domaines, au fil des millénaires, des siècles, des décennies désormais. Nous en serions toujours à l'Age de Pierre, à nous terrer dans des grottes vêtus de peaux de bêtes parce que certains membres de la tribu auraient eu trop peur de modifier leurs habitudes, auraient eu trop peur de s'aventurer en territoire inconnu pour chercher à améliorer leur situation. Ils auraient refusé le feu, l'élevage, l'agriculture, parce que ça n'était pas conforme à leurs us et coutumes.
 
Aujourd'hui, le principe est toujours le même ; comme tout le long de l'Histoire de l'Humanité. A chaque époque, il y en qui se sont élevés contre les transformations de leur mode de vie, de leur société. C'est humain, c'est naturel ; mais c'est un combat systématiquement perdu d'avance. Au contraire, il ne fait que précipiter leur déclin, puis leur chute.
 
Sommes nous encore au XIXe siècle, à l'époque de la lutte des Classes, de Zola et de Germinal ? Sommes nous à l'époque des Trente Glorieuses et du plein emploi ? Sommes nous dans les années années quatre-vingt, juste avant que l'ère industrielle et l'utopie communiste et socialiste ne s’effondre un certain jour de novembre 1989 ?
 
Désormais, nous vivons les ultimes heures de l'hyper-capitalisme, du consumérisme à outrance. Nous subissons un déréglemente climatique se grande ampleur, une élévation des température sans précédent depuis que l'espèce Homo a commencé a fouler le sol de cette planète il y a trois millions d'années.
 
Son espace vital se réduit comme peau de chagrin, la déforestation, les cultures intensives polluant terre, eau, et air, le fonds des océans souillés d'in plastique dont les poissons se nourrissent, et dont nous nous nourrissons à notre tour. Les incendies titanesques, les intempéries et les inondations monumentales qui s'ensuivent dans des pays qui en étaient épargnés jusque-là. C'est bien simple, à l'heure actuelle, dès qu'un orage un peu violent s'abat quelque part en France, par exemple, c'est toute la localité qui se retrouve sous les eaux. Et nous savons parfaitement que nous n'en sommes qu'aux débuts.
 
La fonte des glaciers également, et tous les bouleversements climatiques à l'échelle de la planète qu'ils induisent. Les hivers de moins en moins froids, avec moins de neige, les étés de plus en plus chauds, de plus en plus longs, avec un renouvellement de la quantité d'eau des nappes phréatiques de plus en plus problématiques. La surpopulation dans certaines régions du monde, le manque de natalité dans d'autres, entrainant des déplacements de population qui ne sont rien à coté de ce qui nous attends.
 
Tous les jours, nous le voyons sous nos yeux. Alors, les nostalgiques d'un passé révolu qui ne reviendra plus jamais auront beau pester ; ils auront beau maudire "les étrangers" qui, à leurs yeux, sont les coupables tout désignés de leurs malheurs, ils appartiennent déjà à l'Histoire. Ils sont les derniers survivants d'un monde disparu qui est en train de finir de les emporter avec lui.
 
Et peu importe qu'ils croient qu'un "Messie" est susceptible de sauver leur vision idéalisée d'une Ère disparue, peu importe leurs idées extrémistes qui ne dévoilent qu'une chose d'eux, leur peur de ce à quoi ils assistent, ils sont périmés. Qu'ils continuent à pérorer dans le vide ! Qu'ils continuent à jouer les sourds et les aveugles, à ne pas vouloir se confronter à la réalité, et celle-ci les décimera sans pitié.
 
Je me fous de savoir si ceux et celles qui me lisent soient d'accord avec moi. Je me fous de leurs réactions insultantes ou venimeuses. Je me fous de leurs quolibets, de leurs moqueries, de leur haine, ou de leur violence à mon égard. Ils pourraient s'opposer à moi, ils pourraient vouloir en découdre avec moi, ils pourraient vouloir me tourner en ridicule ou me discréditer, ça ne changera pas la réalité.
 
Mieux encore, leurs réactions outrancières, leurs railleries, ne prouvent qu'une chose : c'est leur bêtise et leur ignorance. C'est leur refus d'accepter notre monde tel qu'il est. Ils n'ont plus que cette arme, dérisoire qui-plus-est, pour s'exprimer ; pour exister. Leur malveillance ne prouve qu'une chose : c'est qu'ils sont terrorisés. C'est qu'ils font partie de cette fraction de la population qui ne s'est pas adaptée à ce monde qui change en permanence, et de plus en plus vite. Une fraction de la population qui, de fait, est inévitablement et inexorablement broyée par ce dernier. Leur ultime sursaut avant leur éradication, en fait.
 
C'est terrible, c'est injuste, c'est malheureux, c'est effrayant, mais n'en n'a-t-il pas toujours été ainsi ? Moi qui suis handicapé, hémiplégique, atteint de la maladie orpheline de Sturge-Weber, je le sais mieux que quiconque. Moi qui suis souvent décrié pour mes prises de positions à contre-courant de la "norme", du "diktat de la pensée unique", ou du "moutonnage" dont font preuve l'immense majorité des personnes qui se manifestent ici, j'en suis conscient. Moi qui suis contraint de me battre dix fois plus que quiconque afin de me faire entendre parce que rares sont ceux et celles qui apprécient les érudits, les lettrés, les "sachants", les intellectuels, je suis au courant. Moi qui lit énormément, qui m'informe écléctiquement, qui cherche à conprendre en réfléchissant et en rédigeant des articles approfondis abordant les diverses facettes d'un mème sujet, je m'en rends compte tous les jours.
 
Malgré tout, je ne baisse pas les bras. Malgré tout, je dépasse mes peurs et mes incapacités pour aller de l'avant ; pour embrasser ce monde tel qu'il est à bras le corps. Je me moque des railleries de ces imbéciles et des ces abrutis décérébrés qui ne réagissent qu'avec leurs émotions les plus basiques et les plus primitives. Qu'ils m'insultent ! Grand bien leur fasse si ça les soulage de déverser leurs ressentiments contre tout et contre tout le monde sur les réseaux sociaux. Est-ce qu'ils m'empêcheront d'écrire ? Non ! Bien sur que non. Et si ce n'est pas ici, ce sera ailleurs. Est-ce qu'ils m'impressionneront ? Evidemment que non ; j'en ai vu d'autres, et j'en verrai d'autres tout le long de mon existence ! Est-ce que ça changera leur situation ? Non, c'est certain. Au contraire, ils tombent le mesque et révèlent ainsi leur vrau visage !
 
Je n'ai pas à rougir d'être un sachant qui partage ce qu'il sait. Je n'ai pas honte de mes réflexions "écrites" sur l'actualité la plus brulante du moment, sur tel ou tel acteur de la société, sur la politique, sur le devenir de notre civivilisation, ou autre. Ca ne plait pas ? Tant mieux ! Les insultes ou les irrévérences de ceux qui commentent mes billets en usant de fiel leur font une publicité qu'ils n'auraient pas sinon. Ca va à l'encontre de leurs tentatives de musèlement et d'intimidations. Mieux encore, comme je l'ai souligné précédemment, leur stupidité et leurs certitudes surannées me font rire, tellement elles sont pauvres et grossières. Souvent, elles sont dignes d'un enfant de cinq ans ; et je suis généreux.
 
Donc, je me replonge de ce pas dans l'observation de ce monde en constante mutation. Je me renseigne, j'analyse, je sépare le bon grain de l'ivraie. Je lis, énormément. Je suis reportages, documentaires, débats, ou tout autre moyen d'enrichir mes savoirs sur tel ou tel domaine. Je réfléchis, j'écris, retranscrivant les enseignements que j'en tire.
 
Avec sincérité, avec franchise, avec humanisme, je poursuis ma route contre vents et marées ; et ce, même si je dois me battre dix, cent fois, plus que la majorité pour avancer, du fait de mes spécificités. Mais jamais je ne renoncerai ; jamais je ne dirai "les malheurs que je vis, c'est de la faute de l'autre, et de l'étranger en particulier". Je m'adapte au monde d'aujourd'hui, au monde de demain, et aux bouleversements qui en résultent. Je les fais miens, qu'ils soient environnementaux, sociaux, culturels, technologiques, civilisationnels. Il y a tant d'aspects à prendre compte. Et je me regarde en face plutot que de maudire celui qui, par sa différence, est à même de fertiliser mon esprit, mon âme, et mon coeur. D'autant qu'en vérité, l'autre, c'est un peu de moi, que je le veuille ou non...
 
Dominique Capo
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