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Mes Univers
16 juillet 2016

La Loi et la Foi

X1Je ne pensais pas devoir prolonger mon texte sur l'attentat du 14 Juillet à Nice aussi rapidement. Mais la conversation que j'ai eue ce matin avec l'un de mes contacts l'ayant commenté, m'oblige à intervenir à son propos plus tôt que je ne l'avais escompté au départ. Ce n'est pas bien grave. Car il faut bien avouer que les implications de celui-ci sont diverses et nombreuses. D'autant que je suppose qu'il me faudra encore revenir dessus ultérieurement.

 

J'ai été désagréablement surpris que cette personne m'explique que, dans ce genre de circonstances, c'est la « loi du talion » qui doive primer. Qu'il faudrait que chaque citoyen de notre pays doive posséder une arme afin de se défendre contre un éventuel terroriste. J'aimerai déjà savoir comment, en pleine rue, dans notre quotidien, un simple citoyen lambda, pourrait reconnaître la physionomie d'un éventuel kamikaze croisé au coin de la rue. On sait très bien que ceux-ci on appris à se fondre dans la masse sans se faire remarquer ; qu'ils ont un emploi, une femme, des enfants généralement. Et qu'ils ne font jamais parler d'eux jusqu'au moment fatidique où ils passent à l'acte. Ils sont invisibles, et c'est d'ailleurs là où réside leur force. Par la surprise et la rapidité de leurs initiatives.

 

C'est donc le travail de nos services de renseignements – intérieurs et extérieurs – de découvrir et de démanteler ces filières de djihadistes camouflés. Un simple individu comme vous et moi n'a ni les techniques, ni les moyens, de se substituer à ces derniers.

 

Des moyens financiers, humains, en matériels, sont donc nécessaires à nos services de renseignements, pour pouvoir mener à bien leurs missions. Je suis en outre assez bien placé pour en être conscient, puisque jadis – de la fin des années quatre-vingt au milieu des années quatre-vingt-dix, j'ai parfois arpenté les couloirs du ministère de l'Intérieur dédiés à la lutte contre l'Islamisation. Evidemment, à cette époque, nous n'en n'étions qu'aux balbutiements de cette bataille qui fait l'actualité quotidienne aujourd'hui. Néanmoins, c'est mon père – qui y travaillait – qui a mis en place les premiers réseaux de renseignements sur les filières Islamistes d'alors. Et j'allais de temps en temps lui rendre visite au ministère de l'Intérieur ; rue des Saussaies. La rue adjacente à la place où l'on voit la grille bien connue de l'entrée officielle du ministère de l'Intérieur. Je connaissais d'ailleurs un certain nombre de ses collègues, qui étaient devenus des amis de mon père, et qui venaient épisodiquement nous voir à notre maison (que de souvenirs, quand j'y repense).

 

Mais trêve de souvenirs. C'est en leur attribuant des moyens suffisants que nos services de renseignements pourront remonter et démanteler ces filières. Tout en restant conscients que le risque zéro n'existe pas. Et que tôt ou tard, fatalement, malheureusement, inévitablement, un autre attentat se produira.

 

C'est aussi en envoyant des troupes sur le terrain, en Syrie et en Irak, au sein d'une coalition, que nous remporterons une victoire ferme et définitive sur ces serviteurs de Daesh. La guerre se gagnera autant là-bas qu'ici, puisque la racine du mal se trouve dans ces contrées.

 

C'est bien là-bas que partent ces adolescents en mal de repères qui voient dans le Djihad un nouvel idéal, de nouvelles aspirations correspondant davantage à leurs rêves d'un monde différent. C'est parce que la course au matérialisme, au pouvoir de l'argent, des multinationales, des banques, et de la bourse, n'est pas ce qu'ils attendent du devenir de notre système, de notre civilisation, qu'ils se jettent dans les bras de fanatiques religieux qui les utilisent comme armes de destruction, de haine et de violence. Or, si nous mettons à bas l’État Islamique par les armes, et sur le terrain un jour, plus d'endroit où se former pour commettre des attentats, plus de soldats prêts à se donner la mort au nom de leur cause.

 

Pour ma part, c'est l'armée que je ferai intervenir pour assurer l'état d'urgence en France. L'état d'urgence est censée être une mesure d'exception. Elle est soumise à des règles légèrement différentes à celles que nous avons l'habitude de suivre dans notre quotidien. On devrait sentir la présence de l'autorité policière et militaire en permanence. Et non pas pour qu'elle « fasse joli » dans le paysage. Nos autorités politiques – de droite comme de gauche – n'ont pas cette volonté nécessaire. Elles baissent les bras si aisément face aux défis dont elles obligation de relever.

 

Le quinquennat de François Hollande a été la pire législature que la France ait connue depuis les débuts de la Cinquième République. Pour autant, je suis convaincu qu'un Nicolas Sarkozy n'aurait pas fait beaucoup mieux. Peut-être se montrer beaucoup plus, afin de laisser croire qu'il maîtrise davantage la situation. Mais, finalement, il n'y aurait eu que peu de différence.

 

Les autorités savent parfaitement où se cachent les recruteurs qui envoient nos adolescents et nos adolescentes en Syrie et en Irak ; pour en revenir le cerveau lessivé, et prêts à se faire exploser au nom du Djihad. Mais elles sont terrorisées par les conséquences électorales et sociales des décisions qu'elles devraient prendre. Investir les cités ou les banlieues – gangrenées par la pauvreté et le chômage ou non, puisque même des individus « aisés » se rangent à cette doctrine – où ces recruteurs se dissimulent. Mais la hantise des événements ayant embrasé la France fin 2005 les hante. Donc, elles préfèrent modérer leurs actions à des initiatives spectaculaires et des discours volontaires. Plutôt que de se risquer à allumer une étincelle qui incendierait nombre de villes de notre pays. D'autant qu'il en faudrait peu, au vu des méfaits des casseurs e marge des manifestations contre la loi travail de ces derniers mois.

 

Est-ce une excuse ? Bien-sur que non. C'est simplement un fait. Un constat d'échec et de désarroi.

 

Il ne faut pas être naïf non plus. Ce n'est pas parce que Daesh disparaîtra – et c'est inéluctable, que l'Islamisme radical s'éteindra. Il réapparaîtra probablement ailleurs, et sous une autre forme. Et il faudra le combattre à nouveau. Jusqu’à ce que ceux et celles qui ont été imprégnés de cet idéal totalitaire s'appuyant sur la religion – quelle qu'elle soit – réalisent que le monde d'aujourd'hui et de demain n'est plus en phase avec des pratiques surannées et poussiéreuses enchaînées à d'autres temps. D'ailleurs, si les membres de cette organisation multiplient les attentats sur notre sol, c'est qu'ils se sentent acculés. Et rien n'est plus déterminé à faire le plus de dégâts possibles que des fanatiques qui sentent que la fin est proche. C'est dans les derniers mois de la Seconde Guerre Mondiale que les troupes Nazies ont été les plus motivées à anéantir les juifs ou à mourir sur le front en emportant le maximum d'ennemis avec elles. Pour Daesh, c'est le même processus qui est à l’œuvre. De fait, c'est aussi militairement que cette guerre doit se conduire. Mais en y allant franchement, sans tergiversations. Et en sachant très bien que des soldats y laisseront la vie. Parce que dans toute guerre, il y a des morts. Nous ne sommes pas dans un jeu vidéo ; même si parfois, avec les images montrées sur Internet ou à la télévision, certains ou certaines ont tendance à le croire.

 

D'autre part, si, comme aux États-Unis par exemple, chaque citoyen avait le droit de porter une arme en toutes circonstances – même juste dans cet unique cas de figure -, quelles seraient les fonctions et les attributions de nos autorités policières ou judiciaires. Plus aucune. Ce serait un retour à la loi de la jungle, à la loi du plus fort. Dès que quelqu'un nous semblerait suspect, on le tirerait comme un lapin dans la rue sans se poser de questions ; sans se renseigner auparavant si ces soupçons sont fondés ou non. Lors d'un attentat comme celui du 14 Juillet ou du 13 Novembre, la foule étant confinée dans un endroit restreint, les tirs de ceux qui voudraient tuer le kamikaze fuseraient dans tous les sens. Elles feraient autant de victimes, si ce n'est davantage, que le meurtrier lui-même. Sans compter que si son véhicule avait été bourré d'explosifs – pour le cas du camion -, ce n'est pas le djihadiste qui aurait vraisemblablement déclenché l'explosion – tuant ainsi encore plus de personnes qu'initialement -, mais un citoyen pensant agir au mieux de ses possibilités. Alors que les autorités policières, elles, sachant user d'une arme de poing avec davantage de discernement, auraient su faire feu le plus efficacement possible afin de stopper le conducteur, avec le minimum de risques. Parce que formées pour cela.

 

Même si on ne peut nier que l'absence de risques complète n'existe et n'existera jamais. Y compris si tout un chacun était armé jusqu'aux dents.

 

C'est notamment la leçon à recevoir du modèle américain, qui transforme régulièrement les rues des villes de ce pays en champs de bataille ; comme l'actualité aime à nous le rappeler épisodiquement. Ce n'est pas parce que les habitants des USA ont la possibilité de porter des armes – et de s'en servir – à partir de l'age de treize ans, que des attentats sont évités par des citoyens lambda. Au contraire, affligés, ébahis, on ne peut que constater la débauche de violence qui en résulte. On ne peut que contempler les dérives monstrueuses où celle-ci conduit, quand un homme détenteur d'armes de guerre massacre des dizaines de personnes à l'aide de fusil-mitrailleur qu'il a acheté dans le magasin d'armes ou le supermarché se trouvant au coin de la rue.

 

Personnellement, je n'ai pas le désir de voir la France se métamorphoser en pays de ce genre.

 

Un autre point à souligner, parce qu'il est essentiel. Si nous sommes en guerre – et nous le sommes, qu'on l'accepte ou non, qu'on le veuille ou non -, ce n'est pas contre la civilisation ou la religion musulmane. Les communautés musulmanes de France ou d'ailleurs, dans leur grande majorité, ne sont pas des repaires de djihadistes en puissance. Elles sont plus victimes de ceux et de celles qui prétendent s'appuyer sur le Coran et sur Mahomet, qu'autre chose. D'ailleurs, ce sont elles, les premières, qui sont visées par l’État Islamique en Syrie, en Irak, ou dans d'autres territoires du Proche et du Moyen-Orient. Et si des centaines de milliers, ou plus, de personnes ont quitté – et quittent – leurs villes ou leurs régions pour venir se réfugier en Europe, c'est contraintes et forcées. Elles ne le font pas parce qu'elles le veulent. Mais parce qu'elles souhaitent échapper à la mort certaine qui les attend si elles restent sur place. Qui n'en ferait pas autant en temps de guerre ?

 

L'exode, les français l'ont déjà connu lors des guerres qui ont émaillé leur histoire. Durant les mois de mai et de juin 1940, lorsque les troupes Nazies ont envahies notre nation, des millions de français se sont retrouvés sur les routes de France et d'Europe pour leur échapper. Combien ont voulu rejoindre la Suisse, l'Espagne, l'Angleterre, ou l'Afrique du Nord ? Et aujourd'hui, certains et certaines, parce que ces populations viennent d'en dehors de l'Europe, et notamment de Syrie et l'Irak, d'Afghanistan ou de Turquie, ils devraient être interdits de séjour chez nous sous prétexte que 0,0001 d'entre eux représentent peut-être une menace pour notre pays.

 

J'ai déjà longuement évoqué dans un texte datant de quelques mois ce thème de la migration forcée de ces peuples ; les causes, les raisons, les pourquoi et les comment. Je suis prêt à le republier afin de leur rafraîchir la mémoire. Car, derrière ces revendications, ce n'est pas la peur de l'arrivée de ces populations qui est en jeu. Chacun le sait, l'Europe a besoin de main d’œuvre venue de l'étranger. Et de plus en plus à cause du vieillissement et de la régression du renouvellement de ses habitants. Un jour, dans pas si longtemps que cela, sa population vieillissante finira par disparaître, c'est ainsi. La génération des baby-boomer s'éteindra. Et il n'y aura plus assez d'actifs ; c'est d'ailleurs déjà en train de se produire. Et si l'Europe souhaite conserver son taux de natalité destiné à renouveler son peuplement, inévitablement, c'est en dehors de ses frontières qu'il faut aller la chercher.

 

Evidemment, beaucoup ne voient pas plus loin que leur nez. Je pense notamment à tous ces partisans convaincus avec acharnement du Front National et de Marine Le Pen. Lesquels voient dans le repli sur soi la solution. Mais qui nous conduira inévitablement à la catastrophe démographique, et au déclin économique. En fait, ce qu'ils craignent sans oser l'avouer, c'est la menace pour la « civilisation européenne », bien blanche, bien chrétienne, de se faire éradiquer en tant que « race » par ces nouveaux venus. Le cœur de cette peur, de cette intolérance, de cette haine, à leur égard, se trouve là précisément. Or, ce que ceux-ci oublient, c'est que pour perdurer, une civilisation a besoin de se régénérer. L'Europe, depuis l'aube de son histoire, a été soumise à de vastes courants migratoires de toutes sortes. De l'Empire Romain à la décolonisation, des Huns à la Seconde Guerre Mondiale, c'est un fait. Et c'est ce qui lui a permis d'être ce qu'elle est aujourd'hui. Vouloir l’empêcher est condamner notre continent à la dégénérescence et à l'appauvrissement dans tous les domaines.

 

Bref, tout cela pour dire que nous ne devons pas avoir peur de « l'étranger », ni de sa culture, ni de sa religion ; aussi différentes soient-elles de de la notre à l'origine. Surtout dans un monde mondialisé où les frontières ont tendance à s'effriter de plus en plus aisément et de plus en plus rapidement. C'est un phénomène que l'on ne peut pas empêcher. Et ce n'est pas parce que 0,001 de ces migrants ont de mauvaises intentions, que le reste de ces personnes sont à repousser hors de chez nous.

 

Car, ces 99,99 % de gens, en arrivant en France ou en Europe, n'ont qu'un seul but, n'ont qu'une seule intention : s'intégrer. Avoir, comme chacun d'entre nous, un travail, une maison, une famille, consommer, etc. Ce n'est pas parce quelques fous d'Allah se glissent parmi eux, qu'il faut condamner les 99,99 % d'autres. Se laisser aller à cette dérive monstrueuse est se montrer aussi barbare, intolérant, que ceux et celles que nous combattons. C'est leur donner raison quand ils disent que nous détestons ce que représente l'Islam ou les musulmans. Et que c'est pour cela qu'ils doivent nous haïr et nous tuer.

 

De plus, en ce qui me concerne, je suis tout autant terrorisé par un Donald Trump arrivant à la Maison Blanche, que par les partisans de Daesh. Rien que d'y songer, j'en ai des sueurs froides. Car ce « Républicain », chrétien, issu d'une frange parmi la plus conservatrice et la plus croyante d'Amérique, est aussi dangereux que les islamistes de Daesh. Sa vision chrétienne du monde est aussi fondamentaliste et rétrograde que ces derniers. Et je n'ose imaginer vers quelle conflagration il nous conduirait.

 

De fait, tous les musulmans de France – et pour la grande majorité intégrés à la société depuis deux ou trois générations, ne sont pas à condamner. Il y a des chrétiens qui ne valent pas mieux que ces islamistes. Faire l'amalgame entre Islam et Islamistes est un jeu dangereux auquel je ne me risquerait pas. Et qui attise les haine, la méfiance, la discrimination, et l'intolérance à l 'encontre de français comme vous et moi. Bien que, là encore, certains et certaines estiment que, parce qu'ils sont musulmans, ils ne sont pas français. Et vice-versa d'ailleurs. Il y a également une petite frange de musulmans – modérés, mais repliés sur leur communauté – qui se considèrent comme musulmans avant d’être français. J'en veux pour exemple un match de football entre la France et l'Algérie. Parce que musulmans, ceux détenant la double nationalité, auront tendance à se déclarer algériens davantage que français. C'est le même effet que le « français bien blanc et chrétien » que je décrivais plus haut. C'est donc de là que naissent les crispations et les incompréhensions entre les uns et les autres.

 

En France, la laïcité est autant un droit qu'un devoir. Les personnes qui font passer leur religion avant la loi des hommes – que ce soit en France ou ailleurs ; mais en France, en l’occurrence – sont des fanatiques en puissance, des enfants de Daesh en quelque sorte. Peu importe qu'ils soient chrétiens, juifs ou musulmans. C'est leur vision de la place de l'Homme face au phénomène religieux – comme je l'ai si souvent expliqué dans des textes précédents – qui est en cause. La laïcité permet à tout le monde de vivre au sein de la même communauté. De s'appuyer sur les même valeurs fondamentales. Que l'on soit croyant ou non, homosexuel, handicapé, noir, blanc, jaune, etc. Toutes les religions doivent y être respectées, toutes les traditions, toutes les fêtes comme Noël, le Ramadan, le Yom Kippour, etc. peuvent – ou pas – être honorées. Certains ne mangent pas de porcs, on doit respecter cela. Puisque d'autres ne mangent pas de poisson le vendredi. Certains portent la croix, d'autres la barbe. Du moment qu'ils ne font pas de prosélytisme ou qu'ils gardent leurs emblèmes religieuses cachées en dehors de l'espace public, cela ne pose aucun problème. Leur foi est intime, et n'est réservée qu'à leur domicile, ou à leur temple, leur mosquée, ou leur église.

 

Ceux et celles qui, par contre, tentent de fissurer ces lois, sont des dangers pour l'ensemble de la société française, et doivent en payer les conséquences. S'ils n'acceptent ces lois, qu'ils partent dans un autre pays. La France n'est pas le seul territoire sur la planète. Parce qu'il est facile d'accepter ce qui plaît, et d'occulter ce qui ne convient pas. Or, on ne choisit pas de suivre ou de ne pas suivre telle ou telle loi en fonction de nos envies ou de nos besoins. La loi est la même pour chacun, qu'il soit chrétien, musulman, juif, athée, etc.

 

Il u a plus de deux-cents ans, a éclatée la Révolution Française. C'est pour porter haut ces valeurs, ces idéaux, que les français de jadis ont mis à bas la monarchie. Aujourd'hui, une autre forme de danger menace notre pays, et tout ce qu'incarne ces idéaux issus du Siècle des Lumières. Je suis historien, je suis bien placé pour le savoir. Nul ne me fera plier à ses dogmes religieux. Nul ne me fera renoncer à ma liberté. Et l'immense majorité des français adhère à ces mêmes valeurs, sont prêts à se battre et à mourir pour elles. Ni Daesh, ni des fondamentalistes chrétiens ou juifs, ni des terroristes qui prétendent parler au nom de la « Vérité », du « Prophète », des « livres saints », ne réussiront à les renverser ou à les museler. Car nous demeurons vigilants et combatifs, malgré toutes les épreuves auxquelles ils nous confrontent.

 

Quant à moi, je le répète, c'est par mes mots que je les combat. Ils ne me font pas peur, ils ne m'intimident pas. Et je poursuivrai cette bataille quoiqu'il m'en coûte. Dussé-je y laisser la vie, dussé-je être maudits par des armées de croyants. Je combattrai cet obscurantisme prôné par cette minorité qui se croit toute puissante ; mais qui, déjà, est sur le déclin...

 

Dominique Capo

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