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Mes Univers
17 septembre 2017

Brèves Philosophiques, pages 295 à 296 ; Changement de Civilisation, première partie :

X2Lorsque je parcours les groupes auxquels je suis affilié, et où je publie régulièrement des articles concernant les sujets qui m'interrogent, qui m'interpellent, qui m'enthousiasment, où qui me hérissent, je suis toujours surpris par le manque d'envergure, par le manque d'ambition, par l'étroitesse d'esprit, ou par le manque de perspective, de ceux et celles qui s'y manifestent. En effet, beaucoup, malheureusement, se questionnent sur nombre de difficultés et d'épreuves auxquelles est confrontée notre société actuelle. Nombre fustigent – avec juste raison – les dérives de notre civilisation à bout de souffle : le néo-capitalisme et les millions d'hommes et de femmes que ce système contraint à la misère et au désespoir ; l’hyper-consommation et ses méfaits ; la pauvreté, l'intolérance, l'extrémisme religieux, les incapacités de nos politiques – de droite comme de gauche – a y trouver des remèdes ; la pollution ; les bouleversements climatiques ; j'en passe.

 
Il y a tellement de raisons de s'indigner, de se révolter, d'accuser le système de tous les maux de la Terre. Et il est vrai que celui-ci est loin d'être parfait. Les errements de notre civilisation sont innombrables. Et il est, bien entendu, nécessaire d'essayer d'y remédier ; d'améliorer ou de changer ce qui ne va pas. C'est indéniable. Et nul n'a de raison de remettre en cause cette envie de modifier ce qui est source de misère, de violence, de ressentiments, d'incompréhension…
 
Néanmoins, à chaque fois que je me penche sur les textes de mes confrères et de mes consœurs qui font état de tel ou tel déviance de notre mode de civilisation, je remarque que chacun est uniquement là afin de prêcher pour sa paroisse. Chacun fait état des problèmes qui le préoccupent personnellement ; et éventuellement de ce qu'à son avis, il faudrait faire pour que cela aille mieux. Chacun se soucie de ce qui lui rend la vie pénible, de ce qui le touche, de ce qui lui semble essentiel de résoudre. Chacun réfléchit à ce qui « devrait être accompli dans l'immédiat, ou au plus tôt. Mais au-delà, il n'y a plus rien.
 
Le nombrilisme qu'ils dévoilent est, de mon point de vue, affligeant, consternant. Il montrent ceux et celles qui rédigent ces pamphlets tels qu'ils sont : c'est avant tout leur intérêt personnel qui domine. Un va s'en prendre au système éducatif ; le second à nos politiques déficients – et en fonction de son orientation, ce sera forcément toujours de la faute de l'autre parti - ; un troisième va s'en prendre au fait qu'il y a du chômage, que les salaires ne sont pas assez élevés, qu'il y a trop d'immigrés, aux islamistes, à la mondialisation.
 
Il y a tant de raisons, contradictoires souvent en fonction des personnes qui s'expriment ; paradoxales également puisque si l'on contentait les uns, les autres seraient forcément en désaccord puisque les initiatives engendrées ne leur conviendraient pas. Constater cette manière de fonctionner, de témoigner, est, à mes yeux, une preuve de la petitesse des réponses apportées aux défis auxquels notre civilisation est confrontée.
 
A suivre...
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