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2 janvier 2018

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux, pages 992 à 993 / 1803 :

X1Au même moment encore, quelques cartographes anonymes se fondent sur des dessins très anciens pour effectuer des descriptions précises de la planète. Ils ont entre les mains une vingtaine de planisphères d’origines divergentes. Et, dans un premier temps, ils les compilent. Ils les datent, et se rendent compte qu’elles sont issues de l’Antiquité la plus reculée ; c’est à dire au moins d’avant la dernière période Glaciaire ; un de leur collègue du siècle précédent – Piri Reiss – qui les avait lui aussi étudié, les ayant évalué à 11 000 avant J. C.

 

Ils les examinent ensuite longuement et s’aperçoivent qu’elles sont dressées en vue cavalière. Figurées de haut, elles montrent en effet avec précision les cotes de l’Antarctique complètement découvertes de glaciers ; avec des grands fleuves charrient des sédiments fins. Tandis que l’une d’entre elles se penche plus particulièrement sur les cotes d’Amérique du Sud ; qui viennent à peine d’être reconnues par le premiers Explorateurs du Nouveau Monde. Ses tracés désignent, bien sur, ses bordures orientales, la Cordillère des Andes ; représentent tout l’Ouest du Continent alors qu’il n’a pas encore été exploré. Ils suivent avec une exactitude inouïe le fleuve Amazone prenant sa source dans des montagnes qui ne seront décrites que bien plus tard. Ils longent aussi l’embouchure de celui-ci se confondant inévitablement avec le Rio Para. Par contre, la grande île de Majaro – non loin de lui – n’apparaît pas ; mais les îles Fakland sont à leur place habituelle. Quant à l’Orénoque et son delta, ils n’y sont pas non plus.

 

L’élément le plus surprenant d’une autre de ces cartes est la désignation d’une grande île au milieu de l’Atlantique. Il s’agit d’une terre située à l’Est des cotes de l’Amérique du Sud ; là où aucune masse semblable n’existe aujourd’hui. Elle se place juste au-dessus de la Grande Dorsale médiane sous-marine. Au nord de l’Equateur et à 1200 km du Brésil, elle est évoquée là où émergent actuellement les deux minuscules rochers de Saint-Pierre et Saint-Paul.

 

Une dernière a la particularité de montrer très distinctement une bande de terre large de plus de 1500 km reliant l’Alaska à la Sibérie. Un tel pont terrestre a bien existé à l’emplacement de l’actuel détroit de Béring. Mais il a été submergé à la fin de la dernière période Glaciaire. Ce qui est plus intriguant, par contre, c’est que de l’autre coté du Monde, la carte présente une Europe et une Afrique du Nord où les Glaciers sont beaucoup plus au Sud de la Suède et de l’Angleterre. Elle expose en effet l’état de la Méditerranée, de l’Adriatique et de la Mer Egée bien avant leur relèvement. Le niveau de ces dernières étant beaucoup plus bas puisque des îles qui n’existent plus s’y distinguent.

 

En 1501, les cours italiennes sont encore les foyers d’une culture intense. Les princes se font mécènes, et encouragent les poètes comme l’Arioste, l’auteur du « Roland Furieux ». On cultive l’art de la conversation, on brille dans les jeux de l’esprit, on parle d’amour et de beauté sous l’œil bienveillant des dames, on fait de la musique et on joue aux échecs.

La langue toscane, quant à elle, s’affine peu à peu, jusqu'à rivaliser d’élégance avec la langue latine.

 

Quant aux traités sur l’éducation, très nombreux à la fin du siècle précédent, ils sont traduits ; ils soulignent avec force les devoirs des pères et des maîtres envers les enfants. Erasme, Rabelais et bien d’autres consacrent des pages aux vertus morales de l’instruction. Ces ouvrages parlent moins de l’éducation des filles, qui relève des mères, même si certains auteurs, comme l’Espagnol Vives dans son livre « De l’Instruction des Femmes Chrétiennes », recommande qu’elles soient instruites elles aussi.

 

L’enseignement est également un enjeu religieux : les jésuites ouvrent des collèges de garçons dans les pays catholiques, tandis que les Etats luthériens et calvinistes développent des Académies protestantes.

 

A la mort du pape Alexandre VI, en 1503, c’est son rival, le cardinal della Rovere qui le remplace, sous le nom de Jules II ; c’est lui qui est le créateur de l’Etat pontifical moderne.

 

Car, la conscience critique, associée à l’étude des langues anciennes, fournit les outils de la réflexion historique et philosophique. C’est elle qui va rénover l’Eglise : les nouvelles études religieuses soumettent peu à peu les textes sacrés à une révision philologique, et peuvent donc affronter la théorie traditionnelle.

 

Puis, Léon X lui succède. De tempérament pacifique, c’est un homme d’Eglise médiocre qui ne mesure pas le poids du défi lancé par Luther et songe plus à embellir sa ville qu’à lui répliquer efficacement. Sous son pontificat, la peinture et l’architecture sont représentées au Vatican par deux grands artistes, Raphaël et Bramante. Le premier décore les célèbres salles du Vatican. Le second est sollicité pour la reconstruction de la Basilique Saint-Pierre. Pour financer ce projet grandiose, Léon X invite les chrétiens à faire des aumônes extraordinaires en échange d’indulgences.

 

A suivre.

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