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17 janvier 2018

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux, pages 1010 à 1011 / 1803

X11520 est une année décisive, au cours de laquelle Luther rédige ses grands textes. « La Papauté de Rome » affirme que le royaume de Dieu ne réside pas dans une Eglise visible, mais qu’il est au cœur de chaque chrétien ; le thème de « sacerdoce universel » s’élabore : tout fidèle, éclairé par l’Esprit Saint, est revêtu du sacerdoce. Dans « l’Appel à la Noblesse Chrétienne de la Nation Allemande », il invite ses lecteurs à unir leurs efforts pour libérer les chrétiens : il faut refuser la fausse distinction entre clercs et laïques, le monopole du magistère dans l’interprétation des Ecritures et la prétendue supériorité du pape sur les conciles. Puis, en Octobre, il publie « la Captivité de Babylone » et « De la Liberté du Chrétien », texte fondamental dans lequel il développe l’idée que seule la foi sauve le chrétien.

 

Lorsqu’en Avril 1521, Luther est convoqué à a diète de Worms, il est persuadé qu’il va connaître le même sort que le réformateur tchèque Jan Hus, brûlé vif en 1415. Après une nuit de prières, Luther réaffirme ses convictions devant les dignitaires de l’Eglise et de l’Empire. Lorsqu’il sort de la salle, la foule lui réserve un accueil triomphal. Par sécurité, il demeure quelques temps au château de Wartburg, puis retourne à Wittenberg. Il s’y marie alors avec Katharina von Bora, une ancienne religieuse, qui lui donne bientôt six enfants. Par ce geste provocant, la rupture avec Rome est consommée.

 

D’un autre coté, en 1519, Luther écrit sa première lettre à Erasme, dont il désire avoir l’appui. Erasme choisit de ne pas prendre parti, tout en reconnaissant le talent de Luther. En 1520, il tente encore de calmer le bouillant frère Martin, mais les tempéraments des deux hommes s’opposent de plus en plus : Luther reproche à Erasme de préférer les belles-lettres, d’offrir une morale humaniste au lieu de regarder la croix. De son coté, Erasme craint plus que tout la violence et la possibilité d’un schisme. Il considère cependant Luther comme « un mal nécessaire ». En 1524, ce dernier écrit un traité intitulé « Du Serf Arbitre », qui prend le contre-pied des thèses d’Erasme. Là aussi, c’est la rupture.

 

Puis, à partir de 1525, Luther devient moins tolérant qu’auparavant : en effet, à ce moment là, un pasteur de Zwickau, Thomas Münzer, prétend fonder à coté de l’Eglise luthérienne – jugée trop molle – une nouvelle Eglise de l’esprit ; il affirme que la Fin des Temps est proche et que les élus doivent constituer des communautés de saints, sans clergé ni images, en recevant un nouveau baptême à l’age adulte. Rejeté par Luther qui respecte le pouvoir civil, chassé de Zwickau, Münzer anime une jacquerie paysanne qui pille châteaux et couvents en Thuringe. Il prend le pouvoir à Mühlhausen, mais sa troupe est écrasée par l’armée du prince. Capturé, il est supplicié en Mai 1525.

 

De ce fait, Luther décide de confier au prince de Saxe la tâche d’institutionnaliser le culte réformé, jugeant nécessaire l’intervention de l’autorité civile. Mais la maladie, des crises d’angoisse et de dépression sont le lot de ses dernières années. Il meurt à Eisleben en 1546, à 63 ans.

 

En 1547, Johannes Reuchlin impose le premier l’étude de l’hébreu en Occident ; il se passionne en outre pour les écrits de la Kabbale.

 

En 1547 également, à cette époque de grandes explorations, l’intérêt pour les cartes terrestres et maritimes antiques s’exporte en Allemagne.

 

Konrad Peutinger, confident de l’Empereur Maximilien Ier, il est secrétaire du Sénat de sa ville natale, avant de renoncer aux affaires pour se consacrer aux lettres et aux inscriptions romaines lapidaires. Un autre humaniste et poète allemand, Konrad Celtis, lui lègue un document extrêmement précieux, une carte routière romaine, qu’il a découvert à Spire – Rhénanie. Peutinger s’apprête à le publier lorsque la mort le surprend.

 

Cette « table », copie du XIIIème siècle d’une carte exécutée sous Théodose II au Vème siècle, donne le tracé de toutes les routes militaires de l’Empire romain d’Orient. La « Table de Peutinger » est finalement publiée quelques années plus tard.

 

La même année, l’Empereur Germanique appelle auprès de lui l’abbé Testhème, car, a t’il entendu dire, il est le Mage le plus réputé de son pays. Une fois qu’il est devant lui, il lui demande alors de commercer avec des Esprits Infernaux en sa présence. L’abbé Testhème s’exécute aussitôt en brûlant des sexes d’enfants dans un fourneau. Puis, il envoûte une jeune femme de la cour princière, et la laisse se faire torturer par le Démon Panor.

 

A suivre...

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