6 février 2019
Ecrire pour survivre
Malgré l'angoisse, malgré le stress, malgré l'affliction, qui me dévorent et me blessent beaucoup plus profondément qu'habituellement en ce moment, je me replonge dans la rédaction de mes textes. J'en ai plusieurs en chantier. Ils me tiennent à cœur, et j'y mets toute mon âme, toute mon énergie ; j'y consacre la majeure partie de mon temps.
Cependant, parallèlement, je suis terrorisé, je souffre intérieurement d'un mal séditieux, invisible, qui me ronge continuellement. Il m'attaque, il me soumet, il se rit de moi, il s'acharne, il me met à genoux, invariablement. Et je ne peux lutter. Je ne peux m'y soustraire. Je ne peux le chasser. Mon esprit et mon corps en sont prisonniers.
Et je pleure. Au travers de ces mots rédigés à l'encre de mon sang, je ne peux que témoigner. Je ne peux que retranscrire ce ressenti dont je suis la proie. Je ne peux qu'attendre que le Ciel s’abatte sur moi. Je ne peux que relater les mille émotions qui me submergent. Et je ne peux que tenter de fuir au travers de ces textes cette réalité qui me malmène et me torture journellement...
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