Retour au calme :

Voila, ce matin ma mère, ma grand-mère, ainsi que leurs deux toutous que sont Louga et Doris, ont quitté notre domicile. Elles retournent chez elles en Mayenne. Elles ne reviendront nous voir, Vanessa et moi, que pour fêter le nouvel An. Car pour les fêtes de Noël, afin de ménager la santé de Vanessa, nous restons chez nous, tranquilles, pour la deuxième année consécutive. C'est mieux pour elle - et aussi un peu pour moi - que ces agapes épuisent.

Le séjour de ma maman, de ma grand-mère, et de leurs toutous, finalement, s'est bien passé. Bien mieux que je ne le supposais. Je n'ai pratiquement pas été stressé, bousculé, pressé. Vanessa non plus. J'en suis très heureux et satisfait. Ça fait un bien fou ; il faut dire que depuis que je ne suis plus en contact avec mon "ex sœur de cœur", je me sens beaucoup mieux, beaucoup plus détendu, l'âme en paix.

En effet, le fait de ne jamais savoir si j'allais avoir de ses nouvelles de façon régulière ou non, était un poids, une angoisse inconsciente ou non, qui me déchirait continuellement. Maintenant qu'elle a disparu, j'ai retrouvé mon équilibre.

Je trouve ça dommage qu'elle n'ait pas compris que j'étais fragile sur ce point précis. Je ne reviendrais pas dessus. Toutefois, je ne regrette et ne regretterais jamais les échanges que j'ai eu avec elle. Je ne regretterais jamais le lien amical qui nous unissait. Son éloignement, puis sa disparition, a laissé une fissure béante au fond de mon cœur. Je ne pourrais jamais la combler, car ma sœur de cœur me manque malgré tout. Si je pouvais faire en sorte qu'elle soit de nouveau là, je n'hésiterai pas une seconde. Mais pas en subissant cette pression de tous les instants que la peur qu'elle m'oublie, me néglige, m'abandonne - comme cela s'est produit finalement - que j'ai vécu, me perturbe à ce point évidemment.

Bref, pour en revenir à l'essentiel, je suis heureux d'avoir revu ma maman, après plusieurs mois d'éloignement. Heureusement, nous nous contactons quotidiennement via Skype. Ma maman et ma grand-mère nous ont gâté, elles nous ont fait de bons petits plats. Les chiens nous ont fait la fête. Que je suis heureux quand je les sais à proximité, à les caresser, à m'amuser un instant avec. Que j'apprécie ces moments de détente en compagnie de ma maman, nos discussions, notre complicité... Ça me manque tellement parfois.

Maintenant donc, Vanessa et moi retrouvons nos petites habitudes. J'ai pu écrire un peu la suite de ma version définitive de De Deiteus Mythica pendant qu'elles étaient là ; mais pas énormément. C'est normal. Et je vais m'y employer cet après-midi, en poursuivant mon chapitre sur la transition entre la fin de la dernière période Glaciaire et les débuts de la civilisation, dont j'ai publié un extrait ici il y a trois jours...